Take Me Away [En cours]

Titre: Take Me Away

Auteur: Moi et rien que moi ( ah il y a mon stylo, mais lui, il réclame rien)

Disclaimer: Blablabla...les personnages de la série ne sont absolument pas à moi....blablabla....seuls Sarah Howards, son entourage et les méchants sont à moi....si vous voulez les utiliser merci de me demander avant.

Résumé: Un cadavre au beau milieu d'un maison vide avec comme unique message " Tu es la suivante"

Bande son: " Take me Away " Christina Vidal

" Howling " Within Temptation

Note de l'auteur: Bon ok, je suis pas partisane de la gimauve, mais quand il s'agit de Gibbs....^^

Il est possible que ma façon d'écrire (enfin certains propos) peuvent choquer les jeunes....

Chapitre 1

Le numéro quatre mille six cent trente six de la Culler Street n'était plus occupé depuis des mois. Dans le quartier, personne ne savait ce qu'il était advenu des propriétaires, mais un beau matin, tous avaient remarqué la pancarte " A VENDRE " plantée dans le gazon, près de l'allée menant au garage.
Vers dix heures et demi, une grosse berline allemande s'arrêta devant la fameuse maison. En temps normal, les voisins auraient collé leur nez aux vitres, curieux de savoir ce qu'il se passait dans la rue, mais ce ne fut pas le cas. Toute le monde savait à qui appartenait ce véhicule de luxe. Gina Evanovitch. Une mètre vingt sur un mètre vingt, son visage de bouledogue couvert de maquillage et des chaussures CBM à talons de six centimètres ( sigle de " Chaussures Baisez Moi " car quand elle les a aux pieds, elle ressemble à Miss Pute puissance Pute).
Si elle était là, c'était pour une bonne raison, exercer sa profession qui ne lui convenait absolument pas: agent immobilier. Oui, il y avait effectivement quelqu'un d'assez fou pour se permettre d'embaucher cette vieille bique aux allures d'adolescente ratées: sa porpore soeur.
Un jeune couple descendit à son tour et leurs regards se posèrent immédiatement sur l'immense maison qui semblait être la perle rare qu'ils recherchaient.

- Si vous voulez bien me suivre...Déclara Gina avec un sourire qui la faisait ressembler à une psychopathe.

Ils remontèrent donc l'allée principale jusqu'à la porte d'entrée bordeau certie d'une poignée et d'une sonnette dorées comme neuves.

- Je sens que cette maison va vous plaire...

Le ton de sa voix avait un léger accent bourgeois anglais ce qui sonnait encore plus faux avec sa profession obtenu au rabais.
La bonne femme déverrouilla la porte et l'ouvrit d'un geste très théâtral pour montrer l'intérieur à ses clients sans pour autant chanter le traditionnel " tadam" censer aller avec.
Le couple qui s'attendait presque à voir leurs meubles déjà installés, se gigea sur place et les sourires s'effaçèrent.

- Oh....mon dieu....

Gina ne comprit pas leur brusque récation. Elle qui n'avait pas arrêté de vanter les points forts de cette baraque durant tout le trajet.

- D'accord, c'est plus petit que ce que j'avais dis. Admit-elle. Mais avec un bon coup de peintuer et des miroirs un peu partout, on n'y verra que du feu.

Les deux tourteraux étaient comme pétrifiés et leurs regardes semblaient boqués sur le mur d'en face.
Voyant qu'elle n'obtenait aucune réponse à sa remarque qu'elle trouvait d'un humour décapant, Evanovitch se décida enfin à regarder dans la maison et se mit à hurler de toutes ses forces.

Chapitre 2

Vautré sur son fauteuil, Tony Dinozzo jouait tranquillement avec son nouveau portable. Bien sûr, il ne savait pas encore à quoi servait la plupart des touches, mais le plus important était de l'exhiber fièrement sous le nez de ses collègues.

- C'est vraiment une pure merveille...Vous ne trouvez pas ?

McGee et Ziva qui étaient occupés avec le rapport de leur précédente affaire, ne bougèrent pas plus que ça et se contentèrent de répondre d'une même voix, un vague "humf..."

- Et je ne l'ai eu que pour six cent soixante dollars seulement...

L'israélienne se stoppa net et foudroya presque son collègue du regard.

- Tu te sens vraiment obligé de citer le prix de tout ce que tu achètes ? Ca devient pénible à force...

- Sans parler que je me suis acheté le dernier modèle, bien plus performant et avec plus d'options que le tien, pour dix fois moins cher...Lança le bleu en lui montrant son téléphone personnel.

Le sourire de Dinozzo s'effaç brusquement.

- Le mien fait appareil photo, caméra et on peut même avoir la télévision...

- Le mien a déjà tout ça et en plus, il fait GPS, lecteur MP3 ainsi que carte de crédit. Je le passe juste devant la borne prévue à cet effet et je paie mes achats...Surenchérit McGee en s'avançant vers son collègue qui pour une fois ne savait plus quoi dire.

Derrière son bureau, Ziva les observait avec amusement. C'était deux coqs en pleine bataille de pouvoir.

- Oh, t'en fais pas Tony...même si ton portable est déjà obsolète, dis toi que tu es toujours plus moderne que Gibbs et son frigo qui lui sert de téléphone. Rajouta le bleu en donnant une tape amicale dans le dos de l'autre qui enrageait en silence.

- Au risque de vous décevoir McGee, je ne me sers pas de mon réfrigérateur pour communiquer...Lança une voix juste derrière les deux agents.

C'était Leroy Jethro Gibbs, leur supérieur, dont l'une des spécialités était d'arriver sans faire le moindre bruit pour surprendre ses collègues.
A cet instant précis, Timothy ne savait plus quoi faire ni où se mettre. S'il se retrournait, il devrait affronter le regard assassin de son patron. S'il restait planté là, il risquait de se prendre une claque monumentale derrière la tête ou même de se faire tuer rapidement et proprement. La poisse.

- On a du travail. reprit Gibbs en sortant son arme de service du tiroir de son bureau. Le corps d'un Marine a été trouvé crucifié sur le mur du salon d'une maison à vendre en banlieue.

Les trois autres prirent leur matériel et foncèrent jusqu'à l'ascenseur où se trouvait déjà leur patron.

Lorsqu'ils arrivèrent sur les lieux, la police était en train de terminer la délimitation du périmètre et faisait reculer les voisins très curieux. Les cris avaient rapidement attiré la foule et tous essayaient à présent de voir le fameux cadavre dont la vendeuse immobilier n'arrêtait pas de parler. Elle et quelques autres, étaient persuadés qu'il s'agissait du propriétaire; les rumeurs allaient donc bon train.

- Tony, tu t'occupes de la vendeuse. Ziva, vous prenez les acheteurs. Quant à vous McGee, prenez le matériel et suivez-moi.

- Oui, tout de suite patron...Répondit doucement le bleu tout en récupérant les affaires dans la camionnette.

Son but principal, était de se faire le plus discret mais efficace possible afin de se faire " pardonner " du grand chef.
Ils entrèrent donc dans la maison où pour une fois se trouvait déjà Ducky.

- Ah, bonjour Jethro..Dit-il en levant son regard de l'oeuvre clouée au mur.

- Bonjour Ducky. Répondit le quadragénaire tout en examinant le corps.

Juste au dessus de sa tête qui pendait dans le vide, on pouvait lire " tu es la suivante " écrit en lettres rouge carmin, du sang.

- Vu l'état avancé de décomposition, je dirais que notre pauvre homme est ici depuis une semaine environ...Déclara le légiste en continuant son analyse.

- Cause de la mort ?

- Une chose est sûre, il n'a pas été tué dans cette maison. Il ya trop peu de sang par rapport aux plaies qu'il a un peu partout sur le corps.

- On sait qui c'est ? Demanda Gibbs les yeux toujours rivés sur le message.

- Non, je n'ai rien trouvé dans les restes de son uniforme. Pas de portefeuille, pas de portable, aucun objet personnel. Il faudra attendre l'analyse des empreintes par Abby.

De son côté, McGee terminait sa part de travail qui consistait à collecter les indices, prendre des photos et faire des croquis de la scène du crime.
Les tâches de quequ'un qui s'était légèrement accroché avec le patron. D'habitude, ça revanait à Tony en priorité, mais pas aujourd'hui.
Ce n'était pas très concluant. Aucune empreinte digitale, deux cheveux provenant sûrement du mort et une trace de chaussure partielle voire inutilisable pour une éventuelle comparaison.
L'italien entra dans la maison en faisant attention où il mettait les pieds car on ne savait jamais ce qui pouvait se cacher dans cette moquette leige qui recouvrait le sol de l'entrée jusqu'à ce qui semblait être le salon / salle à manger.

- Patron, la vendeuse qui au passage s'appelle Gina Evanovitch, dit que ça fait deux semaines qu'elle n'avait pas fait visiter cette maison. Il n'y a que sa soeur et elle qui ont les clés.

- A qui appartenanit-elle avant d'être mise sur le marché ? Demanda Gibbs en s'avançant vers son agent.

- Bah en fait, c'est là que ça se complique un peu...

- C'est à dire ?

- Mademoiselle evaniovitch n'en a aucune idée. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'un jour son agence à reçu une lettre signalant que les lieux étaient à vendre. Rien de plus.