Save me

Bon alors nouvelle fic WAT. Un Jack un peu beaucoup dépressif et du JSR ( on se refait pas ). Bonne lecture !

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Du plus loin qu’il t’en souvienne, tu as pourtant toujours aimé ton boulot. C’est vrai que tu préfère être ici qu’en Irak ou autre, un fusil à la main, effectuant ta carrière militaire, comme l’aurait voulu ton père Frank. Cela fait bientôt deux ans que la maladie d’Alzheimer l’a emporté. Tu ne considère pas ça comme un abandon. Non, le peu de relations que tu avais avec ton père ont disparues le jour où t’a mère est morte.
Aujourd’hui, une petite fille, Mary, a disparue. Des cas comme celui-là tu en as traités beaucoup. Ces enquêtes te touchent plus que d’autres. C’est peut-être pour ça que Vivian n’a rien dit lorsque tu as accroché la photo de Mary au tableau, déposé le dossier sur la table, et que tu es reparti sans dire un mot. Enfin tu espère qu’elle n’a rien remarqué. Du moins pour l’instant elle n’était pas encore entrée dans ton bureau en te disant : « Ca va Jack ». Ca allait venir. Les explications venaient toujours.
Et non ça n’allait pas ! Ce boulot te prend à la gorge et t’étrangle !
Mais comme d’habitude tu ne diras rien et tu changeras de sujet. Parce qu’ils voudront t’aider. Normal, ce sont tes amis, presque ta famille en vérité.
Le problème c’est toi.
C’est toi qui ne veux aucune aide. C’est toi qui refuse la pitié des autres.
C’est toi qui souffre…
C’est toi qui étouffe…

Sauvez moi

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Et la franchement ca va...vous verrez que la suite est pire...enfin si vous la voulez bien sur...

O.O ! La suite !!!

Un peu de JSR ( dés le deuxieme chapitre ? ah ben oui. Enfin, c'est plutôt minime comme JSR, mais on va pas dire qu'il est inexistant non plus...)


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Les mains de Vivian serraient fort le volant. Plus fort qu’elles ne l’auraient du. Elle aurait du être concentré sur l’affaire. Préparer les questions difficiles à poser aux parents de la petite Mary. Pourtant Vivian ne pensait à rien de tout cela. Son esprit la ramenait à Jack. Elle savait qu’il n’aimait pas ces enquêtes. Tout comme elle d’ailleurs. Cela ce comprenait, ils avaient des enfants eux aussi.
Mais aujourd’hui Jack était différent. Parce qu’il n’avait rien dit tout à l’heure. Parce qu’il avait refusé de croiser son regard. Parce que l’étincelle de détermination qu’il avait dans les yeux avait disparue. Parce que c’était la première fois qu’elle le voyait aussi perdu et peu enclin à vivre….

- Tu as vu la tête de Jack ce matin ?

Vivian jeta un coup d’œil à Martin sur sa droite. Apparemment, elle n’était pas la seule à s’inquiéter pour Jack. Elle soupira.

- J’ai vu Martin, j’ai vu.
- Qu’est-ce qu’il a à ton avis ?
- Aucune idée, et crois-moi, ce n’est pas Jack qui va nous le dire….
- Je l’ai vu dans le bureau de Van Doren, il ya trois jours…ils semblaient s’engueuler.
- Ce ne serait pas la première fois.

Vivian laissa le silence s’installer. Martin l’avait troublé. Jack et Paula s’étaient déjà accroché dans le passé, et s’accrocherait encore dans le futur. Jack faisait toujours à sa manière et se moquaient bien des règles. Mais ils n’avaient de différents que lors d’enquêtes difficiles. Il a ya trois jours, ils enquêtaient sur deux ados disparus. Ils avaient fugué et on les avait retrouvés chez un ami. Une enquête banale.
Non. Décidément quelque chose n’allait pas.

- Tu crois qu’il pourrait nous quitter ?, repris Martin.
- Nous quitter ?
- Démissionner.

Vivian pris son temps pour répondre. L’idée ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Tout simplement parce que Jack aimait son boulot, aimait son équipe…en particulier Samantha. Mais visiblement les critères avaient changés. C’est pourquoi Vivien répondit :

- Il pourrait…maintenant la question n’est pas de savoir s’il en est capable…

Non. Il en était capable. Il avait le cran de la faire, pensa-t-elle en frissonnant.

-…mais de savoir s’il va le faire.



Ils sont tous partis sur le terrain. Et toi ? Eh bien tu es resté là. Entre quatre murs. De toute manière tu ne les vois pas. Comme tu ne vois pas le contenu de ton bureau qui est pourtant devant toi.
Il y a des flashs devant tes yeux. Des lumières blanches. Aveuglantes. Tu ferme les yeux. Cela ne va durer que quelques minutes. La suite est un horrible mal de tête.
Tu ne fais pas beaucoup de migraines. Mais lorsqu’elles arrivent elles sont toujours très violentes.
La sonnerie de ton portable retenti. On ne peut donc pas te laisser en paix ?
Tu ouvres les yeux et tâtonne sur ton bureau pour trouver le mobile.

- Malone.

Ta vision te revient peu à peu. Ta voix est rauque et mal assurée. Tu espère que ton interlocuteur ne remarquera rien. Tu n’a pas envie de te justifier. Pas envie d’en parler.
Malheureusement pour toi…

- Jack ? Tout va bien ?

…ton interlocuteur te connaît bien. Elle te connaît même très bien.

- Ca va Sam, je…juste un mal de tête, ca va passer.
- Tu es sur ?
- Certain trésor.

Tu te mords la lèvre. Ton cœur tambourine douloureusement entre tes côtes. Tu n’a plus le droit de l’appeler comme ça. Tu le sais. Tu n’as pas pu t’en empêcher.
Depuis que tu l’as aidé à retrouver sa sœur, vous vous êtes rapprochés. Comme avant que vous soyez ensemble.
Tu aimerais la serrer à nouveau contre toi….Enfouir ton nez dans ses cheveux parfumés…Presser tes lèvres contre les siennes…

- Jack je…j’ai été à l’école de Mary. Son institutrice m’a dit que depuis quelques temps un homme venait la vois à chaque récréations et lui donnait à manger : des gâteaux, des friandises, etc. elle a demandé à la petite qui il était, et Mary lui as répondu que c’était un ami. L’institutrice n’a pas cherché à en savoir plus…
- O.K., tu…l’instit est capable de faire un portrait robot de l’homme ?
- C’est déjà fait ;
- Bien, tu…euh…tu rejoins Vivian et Martin chez les parents de la petite. Montre leur le portrait robot, ils le connaissent peut-être.
- D’accord, je fais ça.
- A toute à l’heure alors.
- Jack ? Repose toi, tu n’as pas l’air bien.
- Ca va Sam, ca va. Ne t’inquiète…
- Je m’inquiète pour toi Jack…même si quelque fois tu as l’air d’en douter. Si tu ne le fais pas pour toi…fais le pour moi…

Elle raccroche. Immédiatement, tu ressens un grand vide en toi. Un vide qu’elle à laissé lorsque vous vous êtes séparés. Un vide que personne n’a pu remplir depuis ce temps.
Tu repose le téléphone sur le bureau et lève les yeux sur le canapé noir qui n’attent que toi. Tu n’en as pas envie, pourtant tu te lève et t’allonge dessus. Tu le fais pour Sam.

Tu ferme les yeux. La migraine est comme un marteau qui te martèle le crâne. Il frappe sans relâche, toujours plus fort. Accompagnant le marteau, des voix, cassantes, coupantes, s’insinuent dans ton esprit, enfoncent le couteau dans ta chair et remuent la plaie déjà bien saignante…

Maria viens de te dire qu’elle ne veut pas que tu l’accompagne à Chicago. Tu ne comprends pas. Tu as pourtant fais tout les efforts pour ça. Tu étais prêt à quitter ton boulot…tes amis…Sam…rien que pour le bonheur de ta famille.
Et tu t’aperçois que tu es, encore une fois, à coté de la plaque….

Danny ne veut pas discuter avec toi. Il ne veut même pas t’écouter. Il ne te donne même pas le droit de te justifier. Pourtant, tu as fait tout ton possible pour faire condamner Carlos. Et tu as protégé Danny en lui interdisant de tirer ce soir là. Et il t’en veut…
Et le pire, c’est qu’il a raison…

Tu as retrouvé ta mère dans le garage. Le moteur de la voiture tournait. Elle te demande de ne rien dire à ton père. Elle a tord. Tu le sais. Pourtant tu ne dis rien. Et elle recommence…Et elle meure…
Et c’est ta faute…c’est ta faute…ta faute…


Sauver moi

OH MY GOD !!!! Mais la suite, dépêche toi !!!!!!!!!!!

Depeche toi depeche toi...facile à dire !

Et c'est toi qui dit ça ?! Alors que tu me mets la pression pour que je mette la suite depuis 3 jours !!!!

OMG !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! MAIS LA SUIIITE !!! C'est horrible de nous faire attendre !!!

3 jours ? ah oui quand même...je vais un peu me calmer...

Horible de vous faire attendre ? C'est pas le but du sadisme ça ?

La suite ce soir.

Samantha Spade sortit de l’ascenseur d’un pas rapide et ce dirigea immédiatement vers le bureau de son supérieur hiérarchique. Sa conversation téléphonique ave Jack lui avait laissé un arrière gout très désagréable. Elle le connaissait comme personne. Elle le connaissait mieux que personne. Elle savait trouver les mots pour le rassurer, elle savait dans quels endroits l’emmener lorsqu’il devenait mélancolique, elle savait ou l’embrasser pour le faire frémir…
Mais aujourd’hui, pas besoin d’être Einstein pour comprendre qu’il n’allait pas bien du tout.
Elle hésita avant d’entrer. Il se reposait, comme elle le lui avait demandé. Sam avait toujours aimé le regarder dormir. Lorsque Jack s’enfermaient dans le pays des songes, les traits de son visage se relâchaient, s’apaisaient. Sa jeunesse difficile, ses problèmes et ses difficultés que l’on voyait si bien, disparaissaient.
Ce qui inquiéta Samantha c’est que bien qu’il ait les yeux fermés, ses traits douloureux apparaissaient plus que jamais.
Ce fut avec une boule dans sa gorge que la jeune femme poussa la porte.
Il gémissait dans son sommeil.
Samantha s’approcha doucement de lui. Sa main tremblante se posa délicatement sur son front. Il était brulant.
Cela faisait trois quart d’heure qu’elle l’avait appelé. Cela devait donc faire un peu moins de temps qu’il cauchemardait.
Sam lui caressa tendrement la joue en l’appelant.



Jack…Jack…Jack…

Tu connais cette voix. Tu l’as reconnaitrais entre milles. Tu l’aime tant…

Jack…Jack…Jack…

Une caresse sur ta joue…Tendre caresse…Où es-tu ?

- Sam ?

Ta voix est faible. Un murmure.
Tu ouvre doucement les yeux. Ta tête te tourne. Tout est trouble autour de toi. Tu cligne des yeux. L’endroit où tu te trouve t’apparaît plus nettement. Tu es dans ton bureau ? Tient…Toi qui te croyais en haut de ce toit, prêt à sauter…
Tu te redresse et t’assois sur le canapé. Tu passe une main dans tes cheveux mouillés.

- Jack ?

Tu tourne la tête sur ta gauche. Elle est là. Toi qui pensais que tu rêvais. Son regard est rempli d’inquiétude. Elle a le même regard que lorsque tu l’as sortie de cette librairie. Tu as eu la plus belle peur de ta vie ce jour là…Tu n’a rien mangé mis à part la pizza avec Barry…Martin, lui, avait déjà mangé deux hamburgers…Alors qu’elle était en danger de mort…Rien que d’y penser, tu frissonne. Tu l’aime. Plus qu’elle ne le pense.

- Ca va ?
- Hm, je…je dors depuis combien de temps ?
- Trois quarts d’heures environ. Combien de nuit as-tu passé sans dormir cette semaine ?
- Presque toutes…
- Jack…qu’est-ce qui se passe ?

Tu verrouille ton regard dans le sien. Il y a toujours de l’inquiétude dans son regard, avec un soupçon de reproche. Encore des reproches. Toujours des reproches. A croire que tu y as pris un abonnement…

- Rien, je suis juste un peu fatigué cette semaine. Du mal à dormir. Je vais aller voir le médecin pour qu’il me donne des somnifères. Tu vois, pas de quoi s’alarmer.

Elle continue de te fixer un instant. Tu ne comprends pas vraiment ce que ses yeux expriment à cet instant. De la déception ? De l’incrédulité ?
Avant que tu puisses l’observer plus en détails, elle se lève. Avant de sortir de ton bureau, elle se retourne une dernière fois vers toi. Avant qu’elle ne parle, tu sais que ses paroles vont te faire mal.

- Tu n’as jamais su me mentir Jack.

Le couteau t’a transpercé. Plus fort que tu ne l’avais prévu.
Tu te prends la tête dans les mains et respire profondément. Elle a raison. Pour une raison inexplicable, tu as toujours su mentir à n’importe qui, sauf à elle. Parce qu’avec Sam, tout était différent.
Tu lui fais entièrement confiance. Tu le sais. Elle le sait.
Mais tu ne lui diras rien. Tout ça a cause de ta maudite fierté. Elle le sait. Tu le sais.

Ta migraine as disparue. Les voix aussi.
Tu tousse violemment. Ta poitrine te brule. Ta gorge est en feu. Et dans ta bouche, un horrible gout d’installe.
Le gout du sang.


Sauvez moi

Mais mais mais... AAAAAAHHHHH !!!!

La suite ^^

melany a écrit:

:AAAAAAHHHHH !!!!

Ben quoi ? ^^

Ben AAAAHHHHH !!!! C'est tout, c'est les premiers mots qui sont sortis de ma bouche quand j'ai fini de lire... ( c'est à la hauteur de mon intelligence ) sans commentaire.

lol ! mdr !
Les premiers mots ? Et tu traduis ça comment ?

Ca se traduit par... par... par... Mais j'en sais rien par quoi ça se traduit moi !!! Je suis pas psychologue ! Tu crois vraiment que j'arrive à me comprendre ??? Même ce que je suis en train de te dire, je sais pas pourquoi je le dis et dans quel but... Et puis en plus il y a plein de mots dans ma tête, ils veulent tous sortir en même temps, c'est le bordel... Encore si je connaissais le sens de tout ces mots, ça irai mieux mais je sais même pas ce que je dis... Vous savez quoi ? Je vais me la fermer ça voudra mieux pour tout le monde, je vais aller prendre mes petits cachets. (parce qu'ils steak hachés) *très très loin*

tu es très très grave toi !
tu le sais j'espére ?

Je commence à m'en rendre compte et je crois bien que c'est trop tard...

Mel' tu veux que je te dise... Je vais finir par faire une camisole et tu seras la première sur la liste (après moi.....)

Sinon, la suite ^^ ET VITE !!!!!!!!! C'est stressant pour mes neurones et ma conscience [La ferme Kinder] D'accord d'accord...

Lorsque Danny rencontra le regard de Samantha, la plaisanterie qu’il allait prononcer mourut sur ses lèvres. Il y avait trop de choses dans ce regard. Les sentiments formaient une tempête dans les yeux noisette de son amie. Il fronça les sourcils et déposa son dossier sur la grande table. S’asseyant à coté de la jeune femme, il mit une main sur son épaule et exerça une légère pression. Il s’efforça de prendre une voix douce et compatissante.

- Hey…ca va ?
- Moi je vais bien.

Danny esquissa un petit sourire. La voix de Sam, elle, n’était en aucun cas douce et compatissante. Il n’eut pas besoin de lui demander qui n’allait pas bien. Il avait vu Jack ce matin. Cela suffisait…

- Tu as été le voir ?
- Oui.
- Et ?
- Et quoi Danny ? Tu connais Jack, non ?
- Oh ! Zen Sam ! Zen ! Peace and Love in the world !
- Je ne suis pas d’humeur à rire Danny.

Il perdit son sourire et serra un peu plus l’épaule de la jeune femme.

- Pardon.

Il déposa un baisé sur la tempe de son amie. Elle le regarda en souriant timidement avant de replonger dans son dossier. Le boulot était tout ce qu’elle trouvait pour ce changer les idées dans un moment pareil.

- Cela fait un moment qu’il est comme ça.
- Environ un mois.
- Ce n’était pas une question Sam.

Elle releva brusquement la tête. Il ne plaisantait plus.

- Tu croyais vraiment que je ne verrais rien ?
- Je croyais…je croyais que…enfin comme vous vous êtes accroché au sujet de Carlos, je pensais…
- Tu pensais que j’allais ignorer Jack et que je ne ferais rien pour l’aider…

Elle se mordit la lèvre. Oui, c’était exactement ce qu’elle avait pensé.

- Sam ! C’est mon ami ! Je ne laisse pas tomber mes amis.
- Sauf que je me demande vraiment si nous sommes ces amis !

Danny et Samantha sursautèrent d’un même mouvement. Vivian s’emblaient très remontée. Elle jeta plus qu’elle ne posa un dossier sur son bureau.
Samantha regarda Danny en haussant un sourcil.
- Ca va Vivian ?
- Ce n’est pas à moi qu’il faut poser cette question ! C’est plutôt à cet abrutit qui n’a pas quitté son bureau depuis ce matin et qui veux nous faire croire que tout va bien !



De ton bureau tu vois Vivian parler avec animation à Danny et Sam. Elle parle de toi. Forcement. Tu viens pratiquement de la jeter hors de ton bureau. Une connerie de plus…Vous êtes amis de longue date. Elle a toujours été là pour toi. Et qu’est-ce que tu fais ? Tu l’envoi sur les roses. Tu es vraiment le plus grand con de la terre.
Elle continue de parler. Martin et Elena on rejoint le groupe. L’équipe est au complet. Il ne manque que toi. Et franchement, tu n’as pas du tout envie de les rejoindre.




Elena mis fin aux conversations en tapant du plat de la main sur la table.

- On ne peut pas parler de ça ici. Ce n’est vraiment ni l’endroit ni le moment. N’oublier pas que l’on a une petite fille à retrouver.
- Je sais que l’enquête passe avant tout, dis Danny, mais on ne peut pas l’ignorer.
- Je n’ai jamais dis ça, on peut toujours continuer de faire notre boulot en gardant un œil sur lui. Il faut qu'on en parle ensemble ce soir.
- Il va bien falloir lui parler un jour non ? Il faut tenter une approche chacun notre tour, il finira bien per céder.
- Tenter une approche de qui ? Agent Fitzgerald.

Martin grimaça avant de se retourner, en sachant parfaitement à qui il avait affaire. Paula Van Doren.

- Du suspect numéro 1.

La vitesse avec laquelle Martin trouva un mensonge étonna l’ensemble de l’équipe. Encore plus surprenant : Paula semblait le croire.

- Hm hm. Où est l’agent Malone ?
- Ici.




Tous les regards, tels des projecteurs, se tournent vers toi en même temps. Tu es sorti avec peine de ton bureau, et en titubant. Pourtant tu ne te souviens pas avoir bu…
Dés que tu a vu Van Doren approcher de ton équipe, tu t’es inquiété. Elle t’a demandé de réfléchir et a ajouté qu’elle ne dirait rien, mais cela restait Paula...Si son équipe doit l’apprendre, tu ne veux pas que ce soit par elle.

- Jack, vous êtes sur que tout va bien ?
- Tout va très bien.

Ta voix est faible. Très faible. Tu les as habitués à mieux. La totalité de ton équipe secoue la tête dans le dos de Van Doren. Le regard de Sam cherche le tien. Tu le sens. Et tu ne quitte pas des yeux Paula en face de toi. Tu es devenu trop lâche pour affronter les regards posés sur toi. Ta tête te tourne encore une fois. Tout bouge autour de toi.

- Agent Johnson vous reprenez la direction de l’enquête.

Paula ne s’est même pas retournée. Elle te regarde toujours fixement, avec une expression que tu n’avais encore jamais vue sur son visage : de l’inquiétude. Le gout du sang est toujours là. Et il est de plus en plus fort.

- Jack, vous rentrer chez vous.

Elle s’éloigne. Tu te retourne sur son passage.

- Hors de question je…

Tu te retiens à une table pour ne pas tomber. Danny et Martin se précipitent vers toi pour te soutenir. Ils te parlent. Leurs lèvres bougent. Mais tu n’entends rien.
Tu croise enfin le regard de Sam. Elle est en face de toi et pose une main sur ton front. Elle crie quelque chose à Paula derrière elle, puis se retourne vers toi. Elle te parle aussi. Tu n’entends toujours rien. Toi qui as toujours aimé écouter sa voix…
Ta vision devient de plus en plus trouble.

-Sam.

Tu n’entends même plus t’a propre voix. Le sang l’emporte sur la raison et peu à peu…tout deviens noir…et tu sombre…



Sauvez moi

Non mais c'est quoi ce plan là ???? T'es en train de me foutre la trouille je te préviens ! J'aime pas ça ! LA SUITE !!!!!!!

ola c'est plutot rapide ça ! je viens de publier !

Tu n'aime pas ? ah ben j'arrete alors...

Je suis prévenue par mail et dès que je le reçois, j'y vais !
Mais si j'adore !!!!! Mais c'est juste que... JE VEUX LA SUITE !!!!

KYAHHHH !!!!!!!!! LA SUIIIIITE !!!!!!!!!!!! PITIEEEE !! *viens de se rendre compte que Danny en psy' ça le fait pas parce qu'il dit toujouirs que des conneries pour "redmonter le moral des gens....* 'faut que je retienne ça pour mes fics suivantes xD ^^ *déjà dehors, de loin, crie* JE TE DIS QUAND MÊME LA SUIIIITE ENCORE UNE FOIS !!!!!!!!!!!!

hi hi Danny en psy ça paut le faire, tu le verra dans ma suite...qui risque d'être postée ce soir d' ailleur...sauf si j'ai décidé de faire ma sadique...

Hé !! Nan !! Tu fais pas ta sadique !!! J'ai pas envie que u fasses ta sadique ! Pfff

De la lumière. T’es yeux s’ouvrent doucement. Tu es allongé. Où es-tu ? Tu ne te souviens de rien. Tu revois juste Sam devant toi qui te parle. Elle panique. Elle déteste paniquer. Qu’est-ce que tu as encore fait pour la faire paniquer ? La lumière vient de la fenêtre sur ta droite. Es-tu as l’hôpital ? Tu espère que non. S’il y a un endroit que tu déteste c’est bien l’hôpital.
Tu te redresse sur tes coudes. Immédiatement deux mains s’abattent sur tes épaules et te clouent sur le martela.

- Tu compte aller où comme ça ?

Danny te regarde en souriant. Ce n’était pas vraiment lui que tu attendais à ton chevet. Mais tu es content qu’il soit là. C’est ton ami. Tu as besoin d’un ami. Surtout en ce moment.

- Où suis-je ?
-Dans ta chambre. Enfin si on peut appeler ça une chambre. Tu sais tout le monde doit faire le ménage de temps en temps, même toi.
- Comment je suis arrivé là ?
- Eh bien des gentils messieurs en blouse blanches nous ont aidés, Martin et moi, pour te porter jusqu’ici.

Tu te masse l’arrête du nez en soupirant. Des infirmiers. Qu’est-ce qui t’es arrivé encore ?

- Qu’est-ce qui c’est passé ?
- A part le fait que tu ne tenais plus sur tes jambes, rien du tout. Le médecin à dit que ce n’était qu’un baisse de tension et que tu dois rester chez toi pendant 2 ou 3 jours. Quand Paula a su ça elle a dit qu’elle te donnait une semaine de repos.
- Super, je ne pouvais pas rêver mieux.

Tu soupire. Paula ne changeras pas d’avis sur ce coup là. Le médecin lui a tendu une perche et elle l’a saisi…

- Et toi ? Tu ne devrais pas être au boulot par hasard ?
- tu ne va spas te débarrasser de moi comme ça Jack. Non plus sérieusement les autres m’ont désigné comme ton ange gardien jusqu'à quatre heures. Quelqu’un viendra me remplacer à ce moment là.
- Attend je sais me débrouiller tout seul. Vous n’aller pas être 24H sur 24 sur mon dos !
- Un peu qu’on va squatter chacun notre tour ton appart !
- Danny !
- C’est moi !

Tu soupire une nouvelle fois. Jusqu'à quatre heures avec Danny, ca fait…ca fait cinq heures a le supporter ! Nouveau soupir.
Danny est assis dans un fauteuil dans un coin de ta chambre. Il te fixe avec une sorte de lueur d’amusement dans les yeux. Quelque chose te dis que ces six heures vont être comparables à l’enfer.

- Le médecin as dit que ta baisse de tension était due à un manque de sommeil et à une faible alimentation.
Tu ne réponds pas. Tes yeux sont rivés dans les siens qui rient toujours. Comme s’ils se moquaient de toi. Il aurait pu t’annoncer sur un ton identique qu’il avait acheté une nouvelle voiture…
Mais la question va venir. Elle vient toujours. C’est irréversible.
Il ouvre la bouche puis la referme en secouant la tête. Tu ricane doucement et tourne ta tête vers le plafond.

- Aller Danny, vas-y, la question te brule les lèvres.
- Non.

Tu tourne brusquement la tête vers lui.

- Non ?
- Non Jack. Ce serait beaucoup trop facile. De plus tu ne me répondrais pas.

Tu le regarde se lever du fauteuil. Il parait serein. Il sait que tu ne va as bien, mais il ne dit rien. Il te fait comprendre qu’il s’inquiète pour toi, mais il ne cherche pas à savoir le pourquoi du comment.
Il t’a piégé. Et il a gagné.

- J’ai donné une lettre de démission à Van Doren.




Danny se retourna lentement et retira sa main de la poignée. Il s’adossa contre la porte et attendit. Il va le laisser parler. S’il ne pose pas de question, Jack ne saura pas ce qu’il faut cacher. Par conséquent il en dira plus.

- Comme tu t’en doute, elle ne l’a pas très bien pris. Elle m’a demandé de réfléchir.

Jack ricana et plongea ses yeux dans ceux de son ami.

- Ce qu’elle ne sait pas, c’est que ma décision est prise depuis longtemps.

Danny ne laissa rien paraitre du choc que venait de lui faire cette phrase. Il serra le poing dans sa poche de pantalon. Et il attendit.




Tout te parait facile maintenant. Tu as commencé. Tu veux finir. Tu veux expliquer. Tu veux lui faire comprendre. Parce qu’il n’a rien demandé. Parce qu’il t’écoute sans t’interroger, sans s’exclamer, sans s’indigner.

-Je vais partir. Je ne sais pas encore où. Mais je ne peux plus rester à New York. Il n’y a plus rien qui me retient ici.
- Tu crois ça ?

Contrairement à ce que tu avais prévu, il te parle calmement et d’un ton amusé.

- Regarde un peu autour de toi Jack.

Tu reste sans voix. Il quitte la pièce pour ton salon. Il te laisse avec ta conscience. Tu fronce les sourcils. Regarder autour de toi ? Tes yeux se promènent dans ta chambre, pour finalement s’arrêter sur les cadres photo qui ornent ta table de chevet. Soudain tu comprends.
Il y a une photo de l’équipe. Tu te souviens de ce jour come si c’était hier. Tu prends le cadre en souriant. C’était un jour de noël. Martin et Danny étaient venus te chercher dans ton bureau et t’avais amené dans la grande salle de force. A peine arrivés prés de vos bureaux vous vous étiez fait bombardés de serpentins par Samantha et Elena. Une bataille s’était alors engagée entre les deux jeunes femmes et vous trois, sous les yeux amusés de Vivian. La photo avait été prise après un temps mort demandé par Martin., d’où les nombreux fils qui se trouvaient sur vos vêtements et vos cheveux.
Tu perds ton sourire. Tu comprends ce qu’a voulu dire Danny. Tu n’es qu’un égoïste. Eux ils comptent sur toi. Eux ils te soutiennent. Ton cœur bat douloureusement dans ta poitrine. Une telle ordure que toi ne mérite même pas de vivre…


Sauvez moi