Chapitre 1 : La lettre
Le docteur Daniel Jackson était en pleine traduction d’une tablette goa’uld rapportée de P8x972 quand il entendit la voix du Général Hammond, presque couverte par le bruit des sirènes de la base.
Daniel soupira. C’était rare que le général l’appelle pour autre chose que des retards de traduction. A croire qu’il ne servait qu’à cela.
Il attrapa sa veste et courut jusqu’au bureau de Georges, cherchant des excuses pour le retard de cette fois-ci.
Lorsqu’il entra ans l’ascenseur, il croisa Jack. Visiblement, lui aussi avait été convoqué.
-Euh, Jack, vous pensez qu’il s’agit d’une nouvelle mission ?
Le colonel haussa les épaules.
-Daniel… comment voulez vous que je le sache ? Nous ne sommes que deux dans cet ascenseur… si vous voulez des renseignements, bipez Carter ou Mc Kay.
-Ah.
Le silence reprit place dans la petite cage de métal.
Daniel regardait ses chaussures tandis que Jack jouait avec sa montre.
Après quelques secondes de malaise, la sonnerie retentit et les portes s’ouvrirent.
Jack sortit le premier, suivit de près par le jeune archéologue.
Les deux hommes de SG-1 se rendirent dans le bureau du général (tous deux) au garde à vous.
-Colonel O’Neill, Docteur Jackson, repos. J’ai une triste nouvelle a vous annoncer docteur. Veuillez vous asseoir, je vous prie.
Le canadien obéit alors qu’O’Neill s’appuyait sur le dossier de la chaise.
Le général tendit une lettre à Daniel.
-Docteur Jackson, je suis sincèrement désolé.
Jack leva un sourcil en direction du général, laissant le temps à Daniel de lire la longue missive.
Puis, voyant les épaules de son ami s’affaisser, il se tourna vers lui, hésitant a prendre la parole.
-Daniel ? On peut savoir ce qui se passe ici ? finit-il par s’impatienter.
-Je…euh…ma…ma sœur, Meredith…elle est morte…
-Oh. Je suis désolé Daniel.
-Ce n’est pas votre faute, vous ne pouviez pas savoir. Mais ce n’est pas tout, elle me confie la garde de son fils Anthony. Le pauvre gosse n’a que onze ans.
Les trois hommes se turent, laissant s’écouler quelques minutes avant de reprendre conscience du monde qui les entourai.
Le général fut le premier à reprendre contenance.