Heart broken [Complète]

Martin et Danny ne se lancèrent plus un regard pendant un bon moment : chacun était perdu dans ses pensées. Un quart d’heure plus tard, Martin se décida à ouvrir la bouche.

MARTIN : Tu viens ?
DANNY : Bien sûr, j’attends moi.

Martin sourit. Les deux hommes sortirent derrière le chalet et continuèrent la fouille des buissons. Danny s’enfonça à l’intérieur des arbustes tandis que Martin restait autour.

DANNY : Hey, Martin !
MARTIN : Ouais ?
DANNY : Viens voir par là.

Martin s’exécuta et rejoignit son ami au milieu des arbustes.

MARTIN : Je suis là.
DANNY, en montrant le sol : Regarde moi ça.
MARTIN : C’est de la terre et alors ?
DANNY : Mais non ! Pas ça !
MARTIN : Alors quoi ? Hey ! Mais c’est des balles de flingue ça !

Danny poussa un soupir d’exaspération. Il attrapa les gants qui étaient dans sa poche, les passa et se mit à genoux. Il passa sa main sous un buisson. Une poignée de secondes plus tard, il en sortit un revolver.

DANNY : Et aux dernières nouvelles, je n’ai pas trouvé de permis de port d’armes chez Monsieur Smith.
MARTIN : Ouais...Mais qui te dis que ce flingue et ces balles sont à lui ?
DANNY : C’est sur sa propriété et moi ça me suffit comme preuve.
MARTIN : Tu oublies le gars qui s’est sauvé tout à l’heure.
DANNY : Et alors ?
MARTIN : Il est passé par les buissons.
DANNY : Ouais aussi c’est une autre hypothèse.
MARTIN : La seule chose pour en confirmer une des deux, c’est de récupérer ce pistolet et de prendre les empreintes de Smith.
DANNY, en se moquant de Martin : Tu sais quoi, j’y aurais jamais pensé.

Martin secoua la tête.

DANNY : Quoi ?
MARTIN : Rien.

Danny lui lança un regard interrogateur.

MARTIN : Bon, on va se préparer pour récupérer nos empreintes.
DANNY : Mouais.

Les deux agents remontèrent avec le revolver et les balles. Danny passa un coup de téléphone à Jack pour obtenir un mendat de perquisition pour pouvoir emmener le pistolet dans la légalité. Pendant ce temps, Martin cherchait quelque chose qui pouvait avoir les empreintes de Monsieur Smith à l’extérieur. Il finit par trouver un verre. Il l’emballa délicatement dans un sac en plastique et rejoignit Danny.

MARTIN : C’est bon, j’ai ce qu’il faut !
DANNY : Martin, moi si j’étais toi, j’attendrai que...

Danny s’arrêta net quand la porte s’ouvrit. Le propriétaire des lieux apparut.

JOHN, froid : Vous êtes encore là ?
DANNY : Oui on va bientôt partir. On attend un fax et on y va.
JOHN : D’accord.
DANNY : Bien juste quelques questions si vous permettez.
JOHN : Allez-y toujours.
DANNY : Bien, est-ce que vous avez un permis de port d’arme ?
JOHN : Non.
MARTIN : Et est-ce que vous avez une arme ?
JOHN : Non. Pourquoi ?

Martin fit un signe de tête à Danny. Ce dernier sortit le pistolet.

DANNY : On a trouvé ça dehors.
JOHN : Eh bien je n’ai jamais vu ce flingue. Et vous pouvez même me faire passer au détecteur de mensonges, je ne l’ai jamais vu et je l’ai encore moins eu entre les mains.
MARTIN : Alors vous êtes d’accord si on prend vos empreintes pour vous éliminez définitivement de notre liste de suspects ?
JOHN : Bien sûr !

Danny partit fouiller dans sa veste pour voir si il avait le matériel pour prendre les empreintes. Il revint quelques minutes plus tard.

DANNY : Je suis près !
MARTIN : Parfait. Monsieur, installez-vous. Ca va prendre même pas 5 minutes.
JOHN, en s’asseyant : Très bien.

Danny passa à côté de Monsieur Smith et commença de prendre les empreintes. Martin s’éloigna vers le fax pour voir si il avait reçu le mendat.

Lorsqu’il arriva dans la pièce, le papier sortait de la machine. Il s’empressa de le récupérer et il retourna dans le salon. Danny venait de finir et il remballait ses affaires.

MARTIN : Bon, c’est bon, on l’a reçu.
DANNY : Ok. Et il est ?
MARTIN, en regardant sa montre : Et il est...16 heures, heure de New York.
DANNY : Donc ici il est ?
MARTIN : Euh...Bonne question.
JOHN : Il est 14 heure.
DANNY : Merci.
JOHN : Je vous en prie.
DANNY : Et on est sensés décollé à 17 heures, heure de New York ou heure des Rocheuses ?
MARTIN, gêné : Euh ben...
DANNY : Laisse-moi deviner, tu n’as pas demander à Jack.
MARTIN : Si je te réponds “oui”, tu m’engueules juste ou tu m’étripes en prime ?
DANNY : Je fais rien de tout ça. Je te demande ton téléphone, encore.
MARTIN : Ok.

Martin sortit son téléphone de sa poche et le tendit à Danny.

DANNY, en composant le numéro de Jack : Merci !

Il s’éloigna dans une autre pièce. Il revint quelques minutes plus tard.

DANNY : Eh ben on décolle à l’heure de New York. Ils ne s’étaient pas cassé la tête au bureau.
MARTIN : En effet.
DANNY : Le temps qu’on aille au jet, autant partir là, maintenant, tout de suite !
MARTIN : C’est bon du calme !
DANNY : Mais je m’énerve pas !
MARTIN : Non mais tu stresses à cause du voyage.
DANNY : Je maintenais, je maintiens et je maintiendrai toujours qu’un avion est sensé être sur terre et non dans les airs. Ce...
MARTIN : Ce n’est pas naturel je sais.
DANNY : Et...
MARTIN : Et il n’y aura pas d’hôtesses de l’air qui te feront peur dans l’avion.
DANNY : Et moi je dis quoi ?
MARTIN : Rien puisque je connais déjà ce que tu vas me sortir.
DANNY : C’est bon je me la ferme.
MARTIN, à Monsieur Smith : Au revoir.
JOHN : Au revoir.
DANNY : Au revoir Monsieur.

Martin et Danny sortirent de la maison.

MARTIN : Je croyais que tu te la fermais ?
DANNY : Faut bien être poli.
MARTIN : Ouais.
DANNY : Mais je me la fermerai une fois dans le jet. Pas avant.
MARTIN : Ok.

Les deux amis continuèrent leur descente. Une fois en bas, ils gagnèrent le 4x4 du FBI et montèrent à bord. Le véhicule démarra.

Bureau du FBI - 17h00 - Disparu depuis 21h30 :

Jack arriva en salle de debriefing. Samantha était en train de raccrocher son téléphone. Vivian et Elena regardaient leurs écrans.

JACK : Alors ?
SAM : Je viens enfin de finir ta liste de types à appeler.
JACK : Et ?
SAM : Aucun soucis, Brian était présent.
JACK : D’accord. Elena, t’as quelque chose sur nos deux gars mystère ?
ELENA : Rien du tout. Je continue de regarder tout ça.
JACK : Ok. Vivian ?
VIVIAN : Eh bien, on a enregistré les dépositions de nos deux ex-suspects, et je suis un peu en train de regarder le réseau d’entreprises de Smith.
JACK : Ca donne quelque chose de ce côté là ?
VIVIAN : Pas vraiment, enfin pour l’instant.
JACK : D’accord, tu me tiens au courant.
VIVIAN : D’accord.
SAM : Des nouvelles de Martin et Danny ?
JACK : Oh, ils devraient décoller, si c‘est pas déjà fait.
SAM : Ok. Donc ils doivent arriver à ?
JACK : A 6 heures, 6 heures et demie ce soir.
SAM : Ok.
VIVIAN, en décrochant : Johnson ?...Ah...Ok. A tout à l’heure.
ELENA : C’était qui ?
VIVIAN : Martin, ils viennent d’embarquer.
JACK : Bon.
ELENA : Ca y est ! Je les ai !
JACK : Alors, qui est-ce ?
ELENA : Ethan Moore et Blaise Roy.
SAM, en décrochant : Eh ben, Spade ?
JACK : C’est parfait tout ça.
SAM, en raccrochant : D’accord merci. Jack, Christopher Mattews, le copain de Jessy, est en route.
JACK : Ok. Appelle un psychologue.
SAM, en décrochant son téléphone : Très bien.
JACK : Elena, tu m’imprimes les photos de ces deux types, Vivian tu continues de chercher et Elena après tu l’aides. Sam, après quand Christopher sera arrivé tu iras avec le psychologue.
ELENA : Et toi tu comptes faire quoi ?
JACK : Je vais aussi aller avec Christopher. Enfin avec sa mère pour la rassurer sur les questions qu’on va poser à son fils. Aller ! Au boulot !
VIVIAN, ELENA & SAM : Pas de soucis.

Jack se dirigea dans les couloirs et attendit. Samantha le rejoignit un peu plus tard, les 2 photocopies des photographies à la main.

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Qué pasa entre Samantha y Jack ?! Ah ah ! La réponse après la pub' ! ^^

Ils restèrent silencieux : Jack scrutait l’arrivée du psychologue et du petit garçon. Samantha, quant à elle, le regardait lui, elle essayait d’attirer son attention : elle y parvenait enfin, puisqu’il se retournait, quand Elena arriva derrière.

ELENA : Hey !
JACK : Oui.
ELENA : J’aimerai bien pouvoir aller dans le quartier des Laurence pour poser des questions sur l’attitude des deux types.
JACK : C’est bon, vas-y.
ELENA : Merci !

La jeune femme continua son chemin et s’engouffra dans l’ascenseur.

JACK : Euh, tu voulais quelque chose avant qu’Elena n’arrive ?
SAM : Non.
JACK : Ce “non” sonne comme un “oui”.
SAM : Non, je...je me pose des questions mais...
JACK : Mais ?
SAM : Mais rien.

Jack la dévisagea.

SAM, en fuyant le regard de Jack : Non, ça...ça n’a aucun rapport avec ce que tu penses, je vais pas te dire ce que je ne pense pas !
JACK : D’accord, si tu...si tu as besoin de parler, tu sais où me trouver.
SAM, souriante : Ouais.
JACK, souriant : Parfait. Qu’est-ce que tu penses de l’enquête avant qu’on interroge le gamin.
SAM : Je sais pas trop, il faudrait connaître les antécédents judiciaires de ces deux gars.
JACK : Je suis d’accord avec toi mais, si tu ne les connais pas, comme maintenant, tu pencherais pour quoi ?
SAM : Je pencherai bien pour un détournement de mineur, voire peut-être après le placer dans un foyer.
JACK : Ouais.
SAM : Où alors, c’est juste pour se faire du fric. Ils ont vu que les Laurence étaient putôt fragiles dans leur couple et vu qu’ils sont attachés à Jessy, ils se mettraient d’accord pour récupérer leur fils mais après ça aboutirait peut-être à un divorce et ensuite rebelotte, on réenlève le gosse.
JACK : Tu vas chercher quelque chose de compliquer mais c’est une hypothèse comme une autre.

Samantha sourit. Jack jeta un coup d’oeil à l’ascenseur : il était fermé et personne ne dirigeait vers eux.

JACK : Bon, ils sont quand même au courant qu’on a un gamin porté disparu sur les bras !?
SAM : J’espère ! Je leur l’ai dit 3 fois ! Si ils n’ont pas compris, ils sont vraiment plus que des imbéciles !
JACK : Les pires des cons oui !

Il avait à peine finit de dire ça qu’il attendit les portes de l’ascenseur s’ouvrirent derrière lui. Les agents s’avancèrent vers la jeune femme qui en descendait.

MLLE RUTTER : Vous êtes les agents Malone et Spade ?
SAM : Oui.
MLLE RUTTER : Ellen Rutter, je suis psychologue.
JACK : On vous attendait.
SAM : Je vais vous amener dans un bureau, suivez-moi.

La psychologue suivit Samantha dans les couloirs du cinquième étage. Cette dernière revint quelques minutes plus tard.

SAM : C’est bon, me revoilà !
JACK : Tu l’as mise où ?
SAM : Dans le bureau à côté de la salle de debrief’.
JACK : Oui mais lequel ?
SAM : Celui qui est à droite de celui de Mac, ça te va comme réponse ?
JACK : Parfait.

Le silence retomba, plus lourd que jamais : les secondes semblaient durer des heures. “Mais qu’est-ce qu’ils font ?! se demandait Samantha. Le temps s’écoule et plus il passe moins on a de chances de retrouver Jessy vivant !”. Jack, lui essayait de se persuader que Madame Mattews et sont fils étaient coincés dans les embouteillages. Il était cinq heures et demie, ce n’était peut-être pas si faux que ça après tout. Le “ding” de l’ouverture des portes de l’ascenseur retentit. Madame Mattews et Christopher arrivaient enfin ! Samantha et Jack s’approchèrent.

JACK : Madame Mattews ?
MME MATTEWS : Oui ?
JACK : Agent Malone.
SAM : Agent Spade.
JACK : Je vais vous demander de me suivre. Christopher sera avec l’agent Spade et un psychologue.
MME MATTEWS : D’accord.

Elle lâcha la main du petit garçon et suivit Jack dans son bureau.

SAM : Christopher, je m’appelle Samantha. Je cherche ton ami, Jessy. Tu viens avec moi ?

Samantha lui tendait la main. Le garçonnet la prit et ils partirent dans le bureau où les attendait Ellen. Ils passèrent la porte. Samantha s’installa à côté de Mademoiselle Rutter. Christopher lui resta de l’autre côté.

MLLE RUTTER : Christopher, assieds-toi.

Le petit garçon obéit.

MLLE RUTTER : Je m’appelle Ellen. Je vais aider la jeune femme à retrouver ton ami Jessy. Tu veux bien m’aider ?
CHRISTOPHER : Oui.
MLLE RUTTER : Bien.
SAM, en posant les deux photos sur la table : Christopher, je vais te demander si tu as déjà vu un de ces deux hommes. Prends ton temps surtout.

Christopher attrapa les deux feuilles et les observa attentivement.

CHRISTOPHER, en faisant glisser les deux feuilles : Oui.
SAM : Où ?
CHRISTOPHER : C’était devant l’école.
SAM : Quand ?
CHRISTOPHER : Il y a deux jours.
MLLE RUTTER : Et qu’est-ce qu’ils faisaient ?
CHRISTOPHER : Ils le regardaient. Ils regardaient que lui.
MLLE RUTTER : D’accord. Est-ce que tu les as revus une autre fois ?
CHRISTOPHER : Non.

Samantha s’excusa : son téléphone sonnait. Elle sortit de la pièce.

SAM : Spade ?
ELENA : C’est Elena. On a bien vu plusieurs fois Roy et Moore rôder ici.
SAM : Ils regardaient Jessy.
ELENA : Bien sûr. Ca donne quoi au bureau ?
SAM : Christopher a identifié Roy et Moore.
ELENA : D’accord. Et sur les deux tu sais ce que ça donne ?
SAM : Pas du tout. Faut que t’appelles Viv pour le savoir.
ELENA : Ok.
SAM : T’as fini ton our du pâté de maison là-bas ?
ELENA : Ouais. Je vais pas tarder de me pointer au bureau.
SAM : Ok.

Elle raccrocha et rentra dans le bureau.

MLLE RUTTER : D’accord. Je peux vous parler ?
SAM : Euh, oui.

Les deux jeunes femmes sortirent.

SAM : Alors, qu’est-ce qui se passe ?
MLLE RUTTER : Il ne pourra pas vous aider plus.
SAM : Il ne les a pas vus essayer d’emmener Jessy ?
MLLE RUTTER : Non. Je lui ai demander tout ce qu’il pouvai avoir vu mais il n’en sait rien.
SAM : D’accord.

Samantha n’insista pas et passa voir dans le bureau de Jack : il était en train de sortir avec Madame Mattews.

JACK : Alors ?
SAM : On vous laisse partir. Christopher nous a bien aidé.
JACK, en montrant la direction du bureau : Il est dans le bureau là-bas au fond à droite.

Madame Mattews s’éloigna.

SAM : Alors ?
JACK : J’ai rien appris de plus. Et toi ?
SAM : Pas grand chose non plus à part que les autres enfants ne les intéressaient pas.
JACK : Il doit avoir quelque chose de particulier. Pourtant je vois pas ce que c’est.
SAM : Moi non plus. Ca doit être si évident qu’on y pense pas.
JACK, soupir : Ouais.
SAM : J’ai eu Elena au téléphone tout à l’heure. Elle va arriver.
JACK : Ok. Bon on va aller voir où en est Vivian.
SAM : Ouais.

Samantha et Jack partirent dans la salle de debriefing.

VIVIAN : Bon, y’a rien dans le réseau de Smith. Même si il est pas répertorié, il est clean.
SAM : Bonne nouvelle alors.
JACK : Tu as regardé ce qui concernait Roy et Moore ?
VIVIAN : J’allais m’y mettre.
SAM, en s’installant à son bureau : Je vais regarder aussi ce que j’ai.
VIVIAN : Oh ! Martin a appelé tout à l’heure.
JACK : Qu’est-ce qui se passe pour qu’il appelle deux fois ? Danny est devenu timbré ?
SAM : Il l’est déjà un peu. Ca serait qu’aggravé son cas.
VIVIAN : Non, ils seront là dans maintenant une demie-heure.
SAM : Il est quelle heure ?
VIVIAN : Il est cinq heure et demi passé.
SAM : Ok.
JACK : Passez des avis de recherches aux noms de Ethan Moore et Blaise Roy.
SAM & VIVIAN :Ok.

Jack retourna dans son bureau. Elena arriva au bureau un quart d’heure plus tard. Elle se dirigea tout de suite en salle de debriefing.

ELENA : Hey.
SAM : Ca y est ! J’ai quelque chose !
ELENA : Quoi donc ?
SAM : J’ai regardé les antécédents judiciaires des deux mais j’ai fait chou blanc. Alors j’ai regardé plus précisément dans leur famille.
VIVIAN : Et ?
SAM : On dirait qu’ils font parti d’un réseau.
ELENA : Un réseau ?
VIVIAN : Du trafic de mineur ?
SAM : Oui mais il reste une question, qui est le “receveur” ?
ELENA : Ca reste encore à trouver. Mais si on trouve Roy et Moore, je suis sûre qu’ils nous diront qui est celui qui doit récupérer Jessy.
VIVIAN : C’est bien possible. Mais je me demande pourquoi ils font parti de ce réseau.
SAM : Apparemment, Roy avait un fils, il est décédé il y a 3 ans. Il s’est peut-être trouvé une “vocation”.

Jack arriva derrière elles.

JACK : Alors du nouveau ?
SAM : Ouais. Surtout des hypothèses mais on est en train de les confirmer.
JACK : Et je peux savoir ce que seraient ces hypothèses ?
ELENA : Mais bien sûr ! On pense que nos deux suspects font parti d’un réseau de trafic de mineurs.
JACK : D’accord. Ils ont des antécédents judiciaires ?
VIVIAN : Aucun, à part quelques petits PV.
JACK : Ces PV datent de combien de temps ?
VIVIAN : D’un mois passé.
JACK : Et dans quel quartier ?
VIVIAN : Ils étaient tous à Harlem.
JACK : Hum hum. Et les deux ont eu des PV dans le même coin ?
VIVIAN : Oui, et les mêmes jours.
JACK : Bon, je vais envoyer une voiture chercher Martin et Danny à l’aérodrome. En attendant, vous regardez quels organismes se sont développés à Harlem c’est compris ?
VIVIAN, ELENA & SAM : C’est compris.

Jack partit dans son bureau et ses collègues se remirent au travail. Au bout d’un moment, les coups de téléphone passés se multipliaient, les claviers des ordinateurs étaient en action les trois quarts du temps. Danny et Martin arrivèrent au bureau quand elles étaient dans la période la plus animée de leurs recherches : les “D’accord merci” et les “Très bien au revoir” affluaient.

DANNY : Salut tout le monde.
SAM, entre deux appels : Salut.
MARTIN : Quel accueil chaleureux dites donc !
ELENA : D’accord merci.

Elle raccrocha et partit comme une flèche dans le bureau de Jack.

ELENA : Jack, j’ai trouvé le réseau.
JACK : Il est où ?
ELENA : Au coeur de Harlem, dans un vieil immeuble.
JACK : Qui aurait pu se douter qu’il y avait un réseau là-bas. Le propriétaire de cet immeuble ?
ELENA : Paul Reynolds. Danny et Martin viennent d’arriver en passant.
JACK : Ok. Bon J’arrive.

Elena et Jack retournèrent dans la salle de debriefing.

JACK : Bon, il va falloir aller à Harlem. Alors, Sam et Danny vous venez avec moi. Martin, Viv et Elena vous restez ici et vous regardez si vous avez quelque chose de nouveau.
DANNY : C’est pas possible, j’arrive et faut déjà que je reparte !
SAM : Arrête de te plaindre et bouge-toi ! On va peut-être bien retrouvé Jessy.

Danny sourit et suivit Jack et Samantha.

Immeuble du réseau - Harlem - 18h20 - Disparu depuis 22h50 :

Jack, Samantha et Danny descendirent du 4x4 noir du FBI.

JACK : Danny, tu restes dehors, on t’appelle si on a un souci
DANNY : Ou je rentre si je vous vois pas revenir ou si j’entends quelque chose de suspect.
JACK : Oui, mais avec des renforts.
DANNY : Ok. Bonne chance.

Jack et Samantha rentrèrent dans le bâtiment. Ils se séparèrent dans des directions opposées. Samantha s’avançait dans les couloirs quand elle entendit une voix d’enfant et celle d’un homme.

SAM, au talkie walkie et en s’avançant, l’arme braquée devant elle : Jack, j’ai quelque chose.
JACK, au talkie walkie : D’accord j’arrive.

Samantha s’arrêta devant la porte d’où le bruit provenait. Jack arriva quelques instants après. Il imita sa collègue et appuya sur la poignée.

SAM : Pas un geste FBI !
HOMME : Hey !
JACK, en regardant l’enfant : Excusez-nous, nous recherchons un enfant agents Malone et Spade.
SAM, en sortant une photo de Jessy : Vous l’avez vu ?
HOMME : Non désolé.
SAM : Merci quand même et encore désolée.

Elle referma la porte et continua son avancée dans le couloir. Jack partit dans la direction opposée. Samantha s’avançait toujours lorsqu’elle entendit un objet tomber. Elle ressortit son revolver et s’avança vers la pièce. Elle passa la porte, en pointant son arme. Jessy se trouvait au centre de la pièce, debout : il n‘avait pas l‘air d‘avoir été traumatisé ou frapper. Lorsqu’il la vit s’avancer vers lui, il fit quelques pas en arrière. Samantha baissa son canon.

SAM : Jessy ? Je m’appelle Samantha. Je te cherchais, je suis du FBI.

Elle avait à peine finit de prononcer ces mots qu’un coup de feu retentit derrière elle. Elle ressortit son arme de son étuit et commença de tirer dans la direction du premier coup de feu. Jack arriva derrière.

JACK : Sam est-ce que ça va ?
SAM, en tirant : Ouais !

Jack regarda aux alentours, attrapa Jessy par la main et il l’emmena à l’abri dans les couloirs. Il revint une poignée de secondes plus tard, s’approcha de Samantha et la protégea de ce qui pouvit se passer derrière elle.
Danny, de dehors, entendait les coups de feu se multiplier.

DANNY, aux autres agents : On y va bougez-vous !

Ils rentrèrent dans l’immeuble à leur tour. Ils arrivèrent face à Jessy. Danny s’approcha vers lui.

DANNY : Jessy, je m’appelle Danny. Je vais te faire sortir d’ici.

Danny le prit dans ses bras et courut dehors. Il laissa l’enfant avec un agent et retourna à l’intérieur.
Pendant ce temps, l’individu qui avait tiré tenta de changer de place et sortit donc de sa cachette. Samantha ne perdit pas l’occasion : elle tira et le toucha dans les côtes. Elle s’arrêta de bouger. Jack s’approcha de l’homme qui se trouvait à terre. Samantha était toujours au centre de la pièce. On tira à nouveau sur elle. Jack se retourna en un éclair.

JACK, en criant : Sam !!!
SAM, dans un soupir : Jack...

Samantha s’effondra. Jack oublia l’homme que Samantha avait touché et se précipita vers elle. La jeune femme avait été touchée dans le dos. Ses yeux, habitellement bruns et petillants, étaient comme figés, plus aucune émotion ne s'en dégageait. Jack tâta déseperement sa gorge à la recherche d'un battement mais il ne sentait rien. Il resta agenouillé auprès de Samantha pendant ce qui lui parut durer des heures, incapable de pleurer ni même de bouger, comme paralysé devant son corps sans vie. Il aurait tellement voulu l'embrasser comme il ne l'avait pas fait depuis si longtemps... Il se résolut enfin à abandonner au bout de deux minutes, sans se soucier du monde extérieur. Il ne voyait plus que Samantha, le corps livide de Samantha. Des larmes perlaient au bord de ses yeux. Il passa sa main sur ceux de Samantha pour les fermer.

JACK, bas en même temps qu’il fermait les yeux de Samantha : Je te vengerai...je te le promets.

Danny arriva derrière lui. Il regardait la pièce qui était devenue un véritable champ de bataille.

DANNY : Jack, ça va ?

Jack ne répondit pas. Danny s’approcha encore un peu et découvrit sa “petite-soeur” étendue par terre, baignant dans son sang, les yeux désormais clos. Il entra dans une colère indescriptible. Il allait, venait, frappait dans tout ce qui se trouvait sur son passage. Il s’arrêta face à un mur et s’appuya dessus.

DANNY, bas : Je vais buter le salaud qui a osé faire ça, je vais le buter.

Danny tenta de se calmer. Il retourna vers Jack.

DANNY : Je dois faire quelque chose ?
JACK, sèchement : Appeler une ambulance pour l’espèce d’imbécile qui a commencé de tirer !
DANNY : D’accord.

Danny sortit son téléphone et passa un bref coup de fil au 911. Il s’approcha de “l’espèce d’imbécile” et lui jeta un regard noir.

DANNY : Alors, à qui ai-je l’honneur ? Mais serait-ce Monsieur Ethan Moore ?
MOORE : Oui et alors ?
DANNY : Eh bien, qu’est-ce qui t’as pris Ethan de tirer sur l’agent Spade hein ?
MOORE : J’ai paniqué rien d’autre.
DANNY : Oh oui ! Toi, quand tu paniques, t’as besoin de tirer une bonne vingtaine de fois ?
MOORE : C’est quoi ce délire ?
DANNY, en relevant Moore : Ce délire ! Ce délire ?! Si t’es au courant, un fédéral est mort par ta faute. Est-ce que c’est clair dans ta petite tête ?!
MOORE : Hey !
DANNY, en s’énervant à une vitesse folle : Ecoute-moi bien d’accord. D’après ce que j’ai compris c’est pas toi qui a descendu ma collègue, mais je suis sûr que tu sais qui l’a fait ! Alors tu vas me le dire c’est clair ?!
MOORE : Ok ok ! Ca doit être Blaise !
DANNY : Je te préviens si c’est pas lui t’es un homme mort.

Danny le balança par terre.

JACK, qui n’avait toujours pas bougé : Danny tu te calmes.

Danny obéit et s’éloigna d’Ethan.

Il se rapprocha de Jack et s’accroupit à côté de lui.

DANNY : Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
JACK, sèchement : Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?! On a presque résolut l’enquête, il va falloir qu’on continue sans elle.
DANNY : Tu me dis de me calmer mais tu serais bien inspirer de suivre ce conseil toi aussi !

Jack jeta un regard noir à son subordonné.

DANNY : Bon, je vais appeler le bureau.
JACK, soupir : Ouais.

Danny s’éloigna un peu plus loin et composa le numéro du bureau.

VIVIAN : Johnson ?
DANNY : Vivian, c’est Danny.
VIVIAN : Qu’est-ce qui se passe ?
DANNY : On a retrouvé le gamin. Il est vivant y’a pas de soucis de ce côté là.
VIVIAN : Danny qu’est-ce qui s’est passé ?
DANNY : Sam.
VIVIAN : Quoi Sam ?
DANNY, la gorge serrée : Elle...elle est...elle est morte.
VIVIAN : Quoi ? Comment ça s’est passé ?
DANNY, la gorge serrée : J’en ai aucune ideé. J’étais pas avec elle et Jack. Ce que je sais, c’est qu’elle s’est fait decendre.
VIVIAN : Ca va aller au moins ?
DANNY : Ouais. Et sinon, vous avez quelque chose au bureau ?
VIVIAN : Non. Jack va bien ?
DANNY, la gorge serrée : Oui, il a rien eu. C’est Sam qui a tout pris apparemment.
VIVIAN : Et vous savez qui l’a descndue ?
DANNY : Non, mais on a celui qui a commencé de tirer qui a une petite idée.
VIVIAN : Et c’est ?
DANNY : Ethan Moore.
VIVIAN : C’est sûrement Roy qui a tiré sur Sam alors.
DANNY : C’est ce qu’il pense aussi mais honnêtement je crois pas que ça s’est passé comme ça. Mais j’y étais pas.
VIVIAN : Vous le ramenez ?
DANNY : Non.
VIVIAN : Pourquoi ?
DANNY : Il devrait partir dans une ambulance d’ici peu de temps.
VIVIAN : Ne me dis pas que t’as essayé de le tuer !
DANNY : Non non, c’est Sam qui l’a touché avant.
VIVIAN : Bon. Cuisinez-le bien en attendant.
DANNY : J’ai essayé mais je me suis fait reprendre.
VIVIAN : Ah ok. Bon eh ben salut.
DANNY : Ouais salut.

Danny raccrocha et retourna vers Jack.

JACK : Ca y est, le bureau est au courant ?
DANNY : Oui. Vivian m’a demandé ce qui s’est passé.
JACK : Tu lui as dit quoi ?
DANNY : Que t’étais plus au courant que moi. Donc tu vas te faire interroger à fond au bureau. Mais j’aimerai bien savoir comment ça s’est passé moi aussi.
JACK : T’attendras comme les autres, je vais pas le répéter cent fois.
DANNY : Ok ok !

La sirène d’une ambulance se fit entendre. Danny se leva et partit dehors.

Bureau du FBI - 19h00 :

La nouvelle du décès de Samantha avait retourné tout le monde. Le silence règnait sur le cinquième étage de la tour du FBI. Personne ne se regardait, personne ne parlait. Et depuis cette terrible nouvelle, personne n’avait bougé. Jack, Danny et Jessy arrivèrent. Danny fila devant le bureau où étaient installés les parents du petit garçon. Il laissa la famille se retrouvé et retourna en salle de debriefing. Il s’installa devant son ordinateur, toujours silencieux. Jack daigna enfin ouvrir la bouche.

JACK : Bon, Danny vous a dit au téléphone que Sam était décédée. Mais pas comment ça s’est passé.

Il inspira un bon coup.

JACK : On s’était séparés. J’ai entendu des coups de feu au départ et je suis allé voir ce qui se passait. Jessy était là et Sam essayait tant bien que mal de le protéger. J’ai récupéré Jessy je l’ai mis dans les coulirs et je suis retourné vers elle pour la couvrir. Ensuite elle a touché le type qui avait commencé de tirer. Je suis allé voir si il était encore vivant. Et, je crois qu’il y avait un snipper pus haut dans l’immeuble, si c’était pas sur le toit. Il a tiré sur Sam qui me regardait.

Flashback

Samantha s’effondra.

Fin du flashback

JACK : Et, j’ai rien pu faire, j’ai même pas vu le type qui a tiré je...je sais rien.
DANNY : Et maintenant on fait quoi ?
JACK : On continue.
ELENA : Il va falloir qu’on localise Roy.
JACK : Oui età chaque fois qu’on ira sur le terrain,quand ça sera en lien avec cette enquête, je veux que chacun se colle un gilet par balle sur le dos. C’est bien compris ?
DANNY, ELENA, VIVIAN & MARTIN : Compris.

putain avec en fond grand corps malade je me suis mis a chialer! et pourtant c'est Sam mais je pleurer plus que dans le titanic(enfin peut pas autant mais presque!) vraiment bravo

Heu... c'est pas toi qui detestait Samantha?

M&M's a écrit:

et pourtant c'est Sam mais je pleurer plus

okay serais tu en train de changer....oki je

Jack partit dans son bureau. Il s’assit sur le canapé et se plongea dans ses pensées.
De leur côté, ses subordonnés avaient commencé de passer des avis de recherche sans se décrocher un seul regard. La sonnerie du téléphone d’Elena brisa le silence qui durait depuis une demie-heure. Tous les agents se tournèrent vers elle. Elle décrocha.

ELENA : Agent Delgado ?...Hum hum...Très bien, où ça ?...D’accord, est-ce que vous savez si il y est toujours ?...D’accord merci.

Elle raccrocha.

MARTIN : Qu’est-ce qui se passe ?
ELENA : Nos avis de recherches portent leurs fruits. Un flic a vu Roy dans le Queens, au croisement de la cent trente-deuxième rue et de la cinquième avenue.
DANNY, en se levant d’un bond : Donc on fonce !

Danny partit d’un pas décidé dans le bureau de Jack.

DANNY : Hey !

Jack se contenta de lever la tête.

DANNY : On a localisé Roy dans le Queens au croisement de la cent trente-deuxième rue et de la cinquième avenue.
JACK : Ok. Va chercher un gilet par balle et enfile-le. Dis à Martin qu’il aille en chercher un aussi.
DANNY : Et toi ? Tu viens pas ?
JACK : Si. Je vais arriver.
DANNY : Ok. Et les deux filles elles vont fare quoi en attendant ?
JACK : Elles restent là pour avoir les résultats du labo.
DANNY : Les résultats du labo ?
JACK : Le flingue du Wyoming et celui d’ici.
DANNY : Oh. Ok. Tu nous rejoins en bas ?
JACK : Ouais.

Jack tenta d’esquisser un sourire mais il n’avait pas tellement la tête à ça : il avait surtout envie de tout envoyer en l’air et de se retrouver seul. Mais il ne pouvait pas faire ça... Il avait donné sa parole à Samantha, il devait tenir sa promesse et la venger...

Queens - 19h45 :

Danny, Martin et Jack descendirent du 4x4 et s‘approchèrent du bâtiment.

MARTIN : Bon, et maintenant ?
JACK : Martin tu vas couvrir la sortie de derrière.
MARTIN, en s’éloignant : Ok.
DANNY : Et moi ?
JACK : Tu viens avec moi et on monte.
DANNY : Ok.

Danny suivit au pas de course son patron. Ils entrèrent tous les deux dans l’immeuble et ils regardèrent les boîtes aux lettres pour voir à quel étage ils allaient pouvoir trouver leur suspect.

DANNY, le nez collé sur les boîtes aux lettres : David Stuart,...
JACK : T’as besoin de lunettes ?
DANNY, le nez collé sur les boîtes aux lettres : Ah ah ah ! Bob Clark, Brian Wilson,...
JACK : Merde !
DANNY : Quoi ?
JACK : On monte !
DANNY : Mais j’ai pas fini de regardé si j’ai son nom !
JACK : On s’en fout ! J’ai pas bien envie qu’il descende Wilson !
DANNY : Hein ?
JACK : Laisse tomber et monte !
DANNY : Ok ! Ok !

Danny jeta quand même un dernier coup d’oeil aux boîtes aux lettres et monta au pas de course derrière Jack. Ils arrivèrent devant la porte de Brian. Danny frappa à la porte.

JACK : Monsieur Wilson c’est le FBI. Ouvrez.

Les deux agents n’attendirent pas longtemps. Brian vint ouvrir.

BRIAN : Oui ? Vous avez encore besoin de moi agent Malone ?
DANNY : Vous êtes seul ?
BRIAN : Oui.
JACK : Bon, désolé de vous avoir dérangé mais notre suspect est dans l’immeuble.
BRIAN : Oh. D’accord, il n’y a pas de mal.

Jack et Danny attendirent que Monsieur Wilson aît fini de fermer la porte.

JACK : On a plus qu’à redescendre.
DANNY : Non, tu continues de monter. C’est au cinquième.
JACK : Bon d’accord, je te suis.

Danny ne se fit pas prier : il passa devant Jack et monta les marches quatre à quatre. Les agents s’arrêtèrent devant la porte.

JACK : Bon je reviens, je vais dire à Martin de monter. J’ai pas prévu les talkies.
DANNY : Ok.

Jack s’éclipsa. Danny frappa à la porte.

DANNY : FBI, ouvrez la porte.

Il n’attendit pas très longtemps. Blaise Roy vint ouvrir la porte.

DANNY, en braquant son arme sur lui : FBI ! Tu mets tes mains bien en vu aller !
ROY : Hey ! Ca va ça va !
DANNY, en braquant son arme sur lui : Dépêche-toi ! Aller contre le mur !

Monsieur Roy s’exécuta et se colla contre le mur, les mains sur la tête. Danny le fouilla rapidement. Une fois qu’il eût terminé, Danny retourna brusquement Blaise et commença un interrogatoire assez musclé : ses nerfs avaient visiblement lâchés.

DANNY : Très bien t’étais où il y a à peu près une heure et demie ?!
ROY : J’étais au boulot, c’est un crime ?
DANNY : Ecoute-moi bien ! Tu arrêtes de me prendre pour un con ?! Est-ce que c’est clair ?!
ROY : Mais j’étais au boulot !
DANNY, en secouant Roy : Alors qui était à Harlem ?! A part ton pote, Ethan Moore hein ?!
ROY : J’en sais rien !

Le sang de Danny ne fit qu’un tour : son poing partit dans le visage de son suspect. Les coups tombaient les uns après les autres. Heureusement, Jack et Martin arrivèrent.

MARTIN, en écartant Danny : Hey hey hey ! Danny ça suffit !
JACK, en aidant Martin : Danny si tu continues il ne dira rien !
DANNY : Mais...
JACK : Non ! Vous allez dehors. Tout de suite !

Martin hocha la tête et emmena Danny hors de l’appartement. Jack attendit qu’ils aient fermé la porte, enfin plus précisément claqué la porte. Il s’avança vers Monsieur Roy et le releva en l’attrapant par le col de sa chemise. Il l’appuya contre le mur et sortit son revolver.

JACK, en avançant son revolver vers la gorge de Roy : Ecoute-moi bien, où tu étais il y a une heure et demie ?
ROY : J’étais à mon boulot !
JACK : Qui peut le confirmer ?
ROY : Mes collègues.
JACK : Tu bosses où ?
ROY : A l’institut national de la recherche de New York.
JACK : D’accord. Pourquoi toi et ton complice avez enlevé ce gamin ? Tu devais t’en servir de cobaye ?! Le revendre ?!
ROY : C’est la première fois que je fais ça.
JACK : Que tu fais quoi ?

Voyant que Roy ne voulait pas dire ce qu’il savait, Jack chargea son pistolet.

Pwaaa vive mon danny!!!

JACK : Je t’écoute. Qu’est-ce que tu as fait pour la première fois ? Tu sais je peux très bien laisser rentrer mon collègue et au lieu de rester avec quelques bleus, tu pourrais très bien ressortir avec un bras dans le plâtre. Alors ? Tu choisis quelle option ?
ROY : Ok ok. C’est bon ! C’est la première fois que je fais du détournement de mineur !
JACK : Qui devait récupérer Jessy ?
ROY : Seth Parker.
JACK : Il devait le récupérer dans cet immeuble de Harlem ?
ROY : Oui.
JACK : Pourquoi ?
ROY : Ca, je vous jure que j’en sais rien.
JACK : T’en sais rien ou tu veux pas savoir ?
ROY : J’en sais rien du tout. Moi et Ethan on devait juste lui remettre le gosse.
JACK : Bon. Pourquoi il voulait ce garçon là et pas un autre ?
ROY : Je ne sais pas non plus. Je suppose que c’était pour une question de ressemblance.
JACK : De ressemblance avec qui ?
ROY : Lui ou son fils.
JACK : Il a un fils ?
ROY : Oui, il est décédé.
JACK : Comme le vôtre.
ROY, soupir en baissant le regard : Oui.
JACK, en retirant son pistolet : Je vais vous demander de me suivre.
ROY : Pourquoi ?
JACK : Prendre votre déposition et faire un portrait robot.

Jack partit vers la porte. Il sortit et laissa Martin rentrer à sa place. Ce dernier sortit des menottes de sa poche.

ROY : Hey !
MARTIN : La procédure.
JACK, de dehors : Martin, laisse lui les mains libres.
MARTIN : Très bien.

Martin rangea les menottes dans sa poche. Il passa derrière Roy et le poussa dans le dos pour le faire avancer. Jack et Danny passèrent devant pour une question de précaution.

Bureau du FBI - 20h15 :

Jack, Danny, Martin et leur suspect descendirent de l’ascenseur. Elena sortit de la salle de debriefing.

ELENA : Alors ?
DANNY : Je lui ai cassé la figure pour rien.
ELENA : Tu es toujours aimable.
JACK : Bien sûr, un vrai petit ange. Sinon ici ?
ELENA : On a reçu les résulats du labo.
JACK : Alors ?
ELENA : Il y a les empreintes d’un certain Seth Parker sur le flingue du Wyoming. Au passage, qui est-ce ?
JACK : Notre suspect numéro un.
DANNY : Sans vouloir changer de sujet, y’a quelque chose qui m’échappe.
JACK : Oui moi aussi.
ELENA : Quoi donc ?
DANNY : Ben, si il était dans le Wyoming en même temps que moi et Martin, ça m’étonnerait qu’il soit déjà arrivé ici. Nous on avait le jet, donc pas de contrôles aériens. Mais lui.
JACK : Sans oublier que si il avait un flingue dans le Wyoming et qu’il l’a laissé, il a dû s’en procurer un autre ici ou dans la banlieue.
ELENA : Justement, Vivian a trouvé une déclaration de vol de revolver sur la troisième avenue.
JACK : A quelle heure ?
ELENA : A cinq heures.
DANNY : On dirait que c’était pas lui dans le Wyoming.
JACK : Ou alors c’était pas lui à Harlem.
ELENA : Alors on fait quoi ?
JACK : Danny, Martin a vu son visage ?
DANNY : Je sais pas, j’y étais pas. Demande lui.
JACK : Bon, en attendant le portrait robot, Elena tu me regardes tout ce qui concerne Seth Parker avec Vivian.
ELENA, en s’éloignant : Ok.
DANNY : Et moi je fais quoi ?
JACK : Tu vas avec Martin, évite quand même de lui recasser le figure.
DANNY : Oui chef.

Danny suivit le même chemin que Martin et Roy avaient emprunté quelques minutes auparavant.

La suite!!

Jack partit dans son bureau. Il s’assit sur le canapé. Il tenta en vain de penser à quelque chose qui lui ferait sortir le visage de Samantha de son esprit. Il passa une demie heure comme ça, à ne rien faire. Vivian rentra dans la pièce.

VIVIAN : Jack !
JACK : Oui ?
VIVIAN : On dirait que c’est pas lui qui a acheter le flingue puisque celui qui a déclaré le vol a dit que ce n’était pas lui mais, il a très bien pu aller dans le Wyoming et revenir ici pour six heures.
JACK : Pourquoi ?
VIVIAN : Son père est une des personnes les plus riches de New York. Et devine ce qu’il a ?
JACK : Un jet privé.
VIVIAN : Gagné.
JACK : Bon, et Martin ça a donné quoi ?
VIVIAN : Martin a bien vu le visage du type et c’est bien Parker.
JACK : Bon. Vous passez un avis de recherche à son nom et vous rentrez chez vous.
VIVIAN : D’accord.

Vivian sortit de la pièce. Elle passa un avis de recherche et elle s’adressa aux autres.

VIVIAN : Bon, Jack veut qu’on s’en aille.
DANNY : Bon. Et si on a quelque chose cette nuit ?
VIVIAN : Il nous appellera bien.
ELENA, en se levant pour aller chercher son manteau : Bon ok. A demain tout le monde.
MARTIN, DANNY & VIVIAN, en l’imitant : Salut.

Les agents sortirent dans le couloir. Ils montèrent dans l’ascenseur.

Bureau du FBI - 8h30 :

Jack avait passé la nuit sur le canapé de son bureau. Il n’avait preque pas fermé l’oeil. Il décida de sortir de son bureau pour aller marcher un peu et prendre un café. Lorsqu’il eut récupéré sa tasse, il passa dans la salle de debriefing.

Flashback

JACK : Toujours rien ?
SAM : Toujours rien.
JACK : On peut pas dire qu'on est surmontés de travail.
SAM, soupir : Ca commence même de devenir rasoir de venir bosser.
JACK : A ce point ?
SAM, en désignant une feuille blanche : Si tu me crois pas, regarde ce que j'ai fait depuis ce matin. Et encore, je suis arrivée à la bourre.
JACK : Si je traduis, ça donne rien.
SAM : Rien exact.
JACK : Si tu veux, tu peux y aller.
SAM : Non je suis solidaire, je finis le service ! Les autres sont déjà partis ?
JACK, en regardant sa montre : Oui. Depuis...dix minutes. Tu veux boire quelque chose ?
SAM : Oh un café.
JACK : Je vais chercher ça.

Fin du flashback

Jack regardait toujours le bureau vide de Samantha, sa pauvre tasse de café dans les mains. Il se revoyait encore et encore lui fermer les yeux et lui jurer de la venger. Mais pour cela, il devait retrouver Seth Parker. Il le fallait. Il marcha péniblement jusqu’à son bureau. Il s’assit dans son fauteuil, posa sa tasse sur le meuble et alluma son ordinateur. Il tapa lentement son mot de passe sur le clavier pour pouvoir accéder aux dossiers fédéraux. Il consulta l’avis de recherche passé par Vivian la veille : pas de réponses. Il aperçut Danny arriver dans le couloir : vu sa démarche, il semblait qu‘il était plutôt préoccupé et il n‘avait probablement pas beacoup dormi. Jack décida alors de le rejoindre en salle de debriefing, histoire de pouvoir discuter un peu. Danny s’était directement installé devant son ordinateur respectif et l’avait initialisé.

JACK : Salut.
DANNY, en pivotant sur son siège : Jack ! T’es déjà là ?
JACK : Ou plutôt encore là.
DANNY : T’es pas rentré chez toi ?
JACK : Pas vraiment non. Je...J’ai attendu désespérément du nouveau mais y’a rien eu.
DANNY, en se frottant un peu les yeux : T’as passé une nuit blanche.
JACK : Presque. Toi aussi non ?
DANNY : Pour ne rien te cacher, j’ai pas vraiment fermé l’oeil moi non plus.
JACK, en regardant dans le couloir : Je crois qu’on va pas être les seuls.
DANNY : Tu penserais pas un peu à Martin ?
JACK, en fixant Danny : Comment t’as deviné ?
DANNY : Je sais pas ! Non mais, faut le dire, on était tous les trois plus ou moins proche de Sam. Je reconnais que je l’étais un peu moins que toi ou Martin mais quand même. C’était mon amie.

Jack restait silencieux et regardait toujours Danny.

DANNY : Jack, je veux dire que si tu as besoin de parler, je suis là.
JACK : D’accord. Je te ferai signe.
DANNY : Ok.
JACK : Tu sais je...je me dis qu’elle va beaucoup manquer ici.
DANNY : Ouais.

Jack et Danny se regardèrent, en silence. Elena arriva peu après.

ELENA : Salut.
JACK & DANNY : Salut.
ELENA : Du nouveau ?
JACK : Malheureusement non.

Elena baissa les yeux et poussa un léger soupir. Elle partit s’installer à son bureau. Jack attendit une minutes ou deux pour voir si Danny ou Elena avaient quelque chose de mieux avant de partir s‘enfermer dans son bureau. Martin arriva environ une demie heure plus tard. Vivian fit son apparition un quart d’heure après Martin. Les agents avaient passé environ une heure à faire des recherches sans succès lorsque le téléphone du bureau de Martin sonna.

MARTIN : Oui agent Fitzgerald ?...Oui...Très bien où ça ?...D’accord merci Madame.

Martin raccrocha et jeta un coup d’oeil sur une carte de New York.

MARTIN : Merde !

Il n’ajjouta rien de plus et partit en trombe dans le bureau de Jack, sans expliquer la situation à ses collègues qui le regardait partir d’un air éberlué.

Martin rentra dans le bureau.

MARTIN : Jack ! On a vu Seth Parker rôder dans le quartier des Laurence.
JACK : Et t’es encore là ? Toi et Vivian vous foncez là-bas !
MARTIN, en commençant de partir : D’accord.
JACK : Hey ! Oubliez pas les gilets !
MARTIN, gêné : J’allais y aller !

Il sortit de la pièce et retourna en salle de debriefing. Il fit un signe de tête à Vivian pour qu’elle le suive et en moins de deux minutes, ils étaient dans leur voiture sur le parking. Dans l’immeuble, les agents qui restaient s’activèrent. Environs trois quarts d’heure plus tard, Martin appela enfin le bureau.

JACK : Malone ?
MARTIN : C’est Martin.
JACK : T’en as mis du temps à appeler !
MARTIN : Oh ça va !
JACK : Alors, vous l’avez ?
MARTIN : Non, il s’est pas pointé ici.
JACK : Bon tant pis.
MARTIN : On fait quoi ?
JACK : Vous restez là-bas au cas où.
MARTIN : D’accord. Et au bureau ?
JACK : Rien pour l’instant.
MARTIN : Ok. Je...Je te tiens au courant.
JACK : T’as intérêt.
MARTIN : Pas de souci ! J’appellerai plus vite !
JACK : Tant mieux !

Jack raccrocha. Il retourna en salle de debriefing pour informer ses collègues.

ELENA : Du nouveau ?
JACK : Non.
DANNY : Pourquoi Martin et Vivian sont partis limite en courant tout à l’heure ?
JACK : On avait vu Seth Parker dans le quartier des Laurence. Je les ai envoyé là-bas pour qu’ils protègent Jessy de ce fou furieux.
ELENA : T’as pas l’impression d’y aller fort ? Ce fou furieux je vex bien qu’il soit horrible mais quand même !
JACK : Ouais. Peut-être. On a pu identifié celui qui a volé le flingue ?
DANNY : Pas encore. Enfin, bientôt on devrait savoir qui est notre homme.

Van Doraan arriva dans la salle de debriefing.

VAN DORAAN : Jack, je peux vous parler cinq minutes ?
JACK : Bien sûr.

Ils s’éloignèrent dans le couloir.

JACK : Qu’est-ce qui se passe ?
VAN DORAAN : Rappelez-moi quelque chose.
JACK : Laquelle ?
VAN DORAAN : Vous êtes à la section des personnes portées disparues et vous avez retrouvé Jessy Laurence ?
JACK : Euh, oui.
VAN DORAAN : Alors expliquez-moi pourquoi je n’ai pas encore vu le dossier passer sur mon bureau ? Vous avez bien arrêté quelqu’un ?
JACK : Oui, j’ai bien arrêté quelqu’un. Mais le dossier n’est pas encore bouclé.
VAN DORAAN : Pourquoi ?
JACK : Parce que la personne que j’ai arrêté n’est pas celui qui a organisé cet enlèvement. Il n’a même pas tué l’agent Spade. Je dois retrouver celui qui a voulu enlevé ce gamin. Après le dossier montera dans votre bureau et partira pour Washington.
VAN DORAAN : Pas de problèmes. En parlant de Washington, ils s’impatientent justement. Alors dépêchez-vous Jack.

Paula remonta dans les bureaux. Jack, de son côté, retourna dans la salle de debriefing.

Danny répondait au téléphone.

ELENA : Qu’est-ce qu’elle voulait ?
JACK : Rien de spécial. Juste savoir où on en était.
DANNY, en raccrochant : D’accord merci.
JACK : Qu’est-ce qui se passe ?
DANNY, hésitant : Je sais pas à quoi joue notre fou furieux mais, on l’a vu vers, vers l’immeuble de Harlem.

Les agents se regardèrent, interdits.

JACK : Ca fait combien de temps qu’il est allé là-bas ?
DANNY : A peu près dix minutes.
ELENA, en décrochant : Delgado ?
JACK : Ca doit avoir un sens tout ça. Mais, je vois pas tellement à quoi ça va le mener à part gagner du temps.
DANNY, en décrochant à son tour : Désolé. Taylor ?
JACK, bas : C’est bien je vais faire mon monologue !
ELENA : D’accord merci.
JACK : Ah non !
ELENA : Bon ! On a identifié notre homme.
JACK : Et c’est ?
ELENA : Tu vas rire.
JACK : Pourquoi ?
ELENA : Paul Reynolds ça te dit quelque chose ?
JACK : Le propriétaire de l’immeuble ?
ELENA : Affirmatif.
JACK : Bon, convoque-le.
ELENA, en composant le numéro de téléphone de Paul Reynolds : Très bien.
DANNY, en raccrochant : D’accord. Merci.
JACK : Bon, alors.
DANNY : Parker est parti dans une BM noire immatriculée XAD - 0879 dans l’état de New York dans la direction du sud.
JACK : Il espère nous échapper, on va le suivre à la trace dans une BM !
DANNY : Tu m’étonnes ! Ca pète une voiture comme ça !
JACK : Danny !
DANNY : Mais quoi ?
JACK : Ca suffit !
DANNY : Bon d’ccord ! Alors ? On fait installer des barrages ?
JACK : Et comment ! Oh ! Regarde aussi à qui appartient la BM, on sait jamais ! Et tu bouges bien sûr !
DANNY : Bien entendu !

Jack retourna dans son bureau.

DANNY, au téléphone : Oui, ici l’agent Taylor du FBI, je voudrais que vous installiez des barrages en direction du sud...Non ce n’est pas une...Non ! Ecoutez je ne suis pas payer pour faire des blagues au téléphone, je suis clair ?!
ELENA : Tu t’entends très bien avec ce type !
DANNY : J’ai pas besoin de tes pseudos-conseils.
ELENA : D’accord.
DANNY, au téléphone : Oui je patiente...
ELENA : A ta place je me serai débrouillée autrement.
DANNY : Et moi je te dis que...Ah, quand même ! Oui, un barrage...De Harlem jusqu’à Manhattan sud...Oui...Parfait.
ELENA : Tu t’en es sorti ?
DANNY, en raccrochant : Très drôle ! Oui je m’en suis sorti, ce type était vraiment bouché.
ELENA : Ah !
DANNY, en tapant sur son clavier : Bon, qu’est-ce qui se passe ?
ELENA : J’ai convoqué Monsieur Paul Reynolds.
DANNY : Qui est-ce ?
ELENA : Le propriétaire de l’immeuble d’Harlem, il a volé le flingue.
DANNY : D’accord !
ELENA : Et toi, qu’est-ce que tu cherches ?
DANNY : Je cherche à qui appartient une BM noire.
ELENA : C’est tout ce que t’as comme critères ? Tu vas pas aller loin avec ça même si les propriétaires de BM aux Etats Unis ne sont pas si nombreux que ça !
DANNY : Non ! J’ai aussi le numéro de la plaque, tu me prends pour qui ! Je fais pas les choses à moitié !
ELENA : Ah !
DANNY : Eh ben voilà !
ELENA : Laisse-moi deviner, tu as le nom du propriétaire de la BM.
DANNY : Ouais et devine qui c’est !
ELENA : Je sais pas.
DANNY : Reynolds.
ELENA : Mais, c’est pas logique !
DANNY : Pourquoi ?
ELENA : Bah, je sais pas mais, il a pas vraiment beaucoup de fric pour se payer une BM !
DANNY : Qu’est-ce qui te dit qu’il a pas blanchi de l’argent ou tout simplement fait un prêt ? Ou alors il a touché à la drogue, deals des trucs comme ça ?
ELENA : Et qu’est-ce qui te dit que c’est pas Parker qui l’a acheté avec le fric de son père et qu’il l’a mise au nom de Reynolds pour pas se faire choper !
DANNY : Je reconnais que t’as peut-être pas tort.
ELENA : Donc tu n’as peut-être pas raison !
DANNY : J’adore ton esprit de logique !
ELENA : Bien sûr fallait que tu te fiches de moi !
DANNY : Bien sûr ! Ne me dit pas que je suis méchant ! Pas plus tard qu’hier tu me disais que j’étais très aimable !
ELENA : Ouais mais je le pensais pas !
DANNY : Ca c’est pas honnête !
ELENA : Mais je ne suis pas honnête !
DANNY : Ca je l’avais oublié.
ELENA : Bon, on va interroger Reynolds quand il est là ?
DANNY : Je crois que Jack va vouloir si coller. Et je suppose que je vais aller y mettre mon grain de sel.
ELENA : C’est toujours sympa, je me tape tous les coups de fils et toutes les recherches !
DANNY : Je t’avais dit que j’étais flemmard ?
ELENA : Non, mais je m’en doutais.
DANNY : Ah bah zut alors !
JACK, en arrivant : Quoi zut alors ?
DANNY : Rien du tout !
JACK : Bon, quelque chose ?
DANNY : Ouais, la BM appartient à Reynolds. On lui demandera d’où vient le fric avec lequel il a acheté la bagnole.
JACK : Ok. Les barrages ?
DANNY : Installés ! De Harlem à Manhattan sud en comptant Central Park au cas où il voudrait couper par là.
JACK : Ok. Elena ?
ELENA : J’ai convoqué Reynolds, il va arriver dans à peu près un quart d‘heure.
JACK : D’accord. Eh ben Elena tu viens avec moi.
ELENA, d’un sourire triomphant adressé Danny : J’arrive.

Jack partit dans le couloir.

ELENA, à Danny : On dirait que tu vas devoir te mettre au boulot.
DANNY : Ouais.

Elena sortit à son tour de la salle de debriefing.

Le temps passait et la pièce était plus que calme Danny commençait à s’ennuyer de ne rien faire. Cela faisait plus de vingt minutes qu’il attendait un coup de téléphone. Il attendit encore une dizaine de minutes avant que son téléphone ne se mette à sonner.

DANNY, en décrochant : Enfin ! Agent Taylor ?
ELENA : Danny, il nous a dit que c’était la voiture de Parker.
DANNY : D’accord et moi je fais quoi ? Ca m’avance pas !
ELENA : Attends !
DANNY : Mais attends quoi ?
ELENA : J’ai pas fini !
DANNY : Alors dis vite !
ELENA : Il pense savoir où va aller Parker !
DANNY : Où ?
ELENA : Il pense à China Town !
DANNY : Ouais mais il pourra pas passer. Y’a les barrages.

Un autre téléphone du bureau sonna.

DANNY : Excuse-moi.

Il se leva et partit décrocher l’autre téléphone.

DANNY : Oui agent Taylor ?...D’accord, il est passé il y a combien de temps ?...Il a laissé la voiture ?...D’accord, on arrive.

Danny raccrcha et retourna vers l’autre téléphone.

DANNY : Bon, j’arrive. Il a laissé sa voiture à Central Park et il est rentré dans le parc à l’entré nord.
ELENA : Ok.

Danny raccrocha en vitesse et partit en courant de la salle de debriefing.

Central Park - 12h45 :

Jack, Elena et Danny claquèrent leurs portières.

JACK : Vous avez rien oublié ?
DANNY & ELENA : Non.
JACK : Bon on fonce. On reste tout les trois et on avise plus tard.
DANNY & ELENA : Très bien !

Les agents se suivirent : Jack passa en premier, Danny en deuxième et Elena en dernière. Ils prirent la direction du sud. A chaque personne croisée, ils leur disaient “Sortez du parc et vite !”. Jack prit son talkie-walkie.

JACK, au talkie-walkie : Du nouveau à l’est ?
VOIX N°1 : Rien du tout.
JACK, au talkie-walkie : A l’ouest ?
VOIX N°2 : Rien.
JACK,au talkie-walkie : Ne changez pas de position.
VOIX N°1 & N°2 : Bien reçu.
JACK : Terminé.

Danny et Elena regardaient aux alentours : elle aperçut quelqu’un bouger derrière un buisson.

ELENA : Jack, y’a quelqu’un là-bas.

Les agents sortirent leurs revolvers et s’approchèrent de l’endroit où Elena avait vu bouger quelque chose. Un homme se retourna.

JACK : C’est lui.
DANNY : Monsieur Seth Parker, FBI.

Les agents s’avancèrent vers lui et sortirent leurs plaques. Parker s’enfuit. Les agents se mirent à courir.

JACK, en courant : Partez sur les côtés, c’est un ordre.

Danny partit à droite et Elena à gauche. Ils passèrent chacun derrière une rangée d’arbres et continuèrent de courir.

DANNY, au talkie-walkie tout en courant : On l’a repéré, il se dirige vers le sud sud-ouest. Venez nous rejoindre le plus vite possible et barrez lui la route.
VOIX N°1 & N°2 : Bien reçu.
DANNY : Terminé.

Danny courait toujours. Il dût s’arrêter lorsque il rencontra des agents fédéraux devant lui.

DANNY : Vous l’avez ?
UN AGENT : Non.
DANNY, au talkie-walkie : Elena tu me reçois ?
ELENA : Ouais.
DANNY, au talkie-walkie : T’es où ?
ELENA : J’en sais rien mais je suis toute seule.
DANNY, au talkie-walkie : Jack est où ?
ELENA : J’en ai aucune idée. Je crois qu’ils ont tourné vers moi mais j’ai pas dû aller assez vite.
DANNY, au talkie-walkie : Bon, pars là où tu crois qu’ils sont. Moi je te rejoins avec euh, des collègues.
ELENA : Ok.
DANNY, au talkie-walkie : Terminé.

Danny fit signe aux agents de le suivre et le petit groupe rebroussa chemin, toujours en courant.
Elena, de son côté, tourna encore plus à gauche. Elle entendit au loin la voix de Jack.

JACK, au loin : Arrêtez-vous Parker, le parc est cerné je vous dit. Où que vous alliez, vous allez tomber sur des fédéraux.

Elena courut dans la direction du son de la voix de Jack. Elle retrouva le groupe de Danny un peu plus loin.

DANNY : Je t’avais dit que j’avais trouvé des collègues.
ELENA : Ouais.
DANNY : Tu les as retrouvés ?

Il avait à peine fini de dire ça qu’un coup de feu retentit dans le parc. Elena et Danny se regardèrent, horrifiés.

ELENA, en criant : Jack !
DANNY : Bon sang ! Il va avoir fait une connerie mais c’est pas vrai !

Ils coururent à toute vitesse à l’endroit d’où provenait le coup de feu. Une fois à proximité, ils se placèrent devant et avancèrent en pointant les canons de leurs revolvers devant eux.

DANNY : Jack ?

Ils s’approchèrent encore un peu plus près : Jack était là, debout, l’arme fumante. Danny regarda derrière son patron : Parker gisait au sol. L’agent s’approcha de lui et tâta la gorge à la recherche d’un pouls mais il n’y avait rien. Jack avait descendu cet homme.

ELENA : Il est mort ?
DANNY, soupir : Ouais.

Jack restait toujours silencieux et regardait dans le vide.

DANNY : Qu’est-ce qui s’est passé Jack ?

Jack leva la tête.

Flashback

Jack courait toujours derrière Parker, son arme pointée devant lui.

JACK, en courant : Ecoutez, ça ne sert à rien de courir. Il y a des fédéraux qui tournent dans le parc à votre recherche. Et deux d’entre eux vous ont vu et ont sûrement signalé votre position aux autres. Mais c’est pas vrai. Arrêtez-vous Parker, le parc est cerné je vous dit. Où que vous alliez, vous allez tomber sur des fédéraux.

Parker s’arrêta net. Il se retourna et toisa Jack qui se stoppa à son tour.

JACK : Enfin. On peut discuter ?
PARKER : Tentez toujours.
JACK : Pourquoi vous avez voulu enlever Jessy Laurence ? On m’a dit que c’était pour une ressemblance avec votre fils.
PARKER : En effet. Il est mort il y a trois ans. Ma femme s’est suicidé quelques temps après.
JACK : Il est mort de quoi ?
PARKER : Ca je crois pas que ça vous regarde.
JACK : Très bien. Il avait le même âge que Jessy alors ?
PARKER : Oui.
JACK : Je comprends votre réaction, un enfatn qui lui ressemble, on croit qu‘il va être comme son propre enfant et...
PARKER : Vous allez me faire croire que vous avez perdu votre enfant d’une manière aussi atroce !?
JACK : Pour tout vous dire, je n’ai pas vraiment perdu d’enfant mais je pense que j’aurais réagi comme vous.
PARKER : Oh oui ! Tout le monde réagirait comme moi ! Quand votre fils qui traversait la rue s’est fait enlevé ! On l’a retrouvé quelques jours plus tard ! Il a été battu à mort !
JACK : Je comprends. Mais vous auriez pu aller en adopter un. Ca aurait évité tous ces problèmes vous ne croyez pas ?
PARKER : Peut-être.
JACK : Parlons un peu de l’immeuble de Harlem. J’y étais et une jeune femme, Samantha Spade, y était avec moi. Vous l’avez tuée. Pourquoi vous avez fait ça ?
PARKER : Quand j’ai vu qu’elle avait tiré sur Moore, j’ai pensé que si je descendais pour récupérer le gosse, elle me louperait pas. Alors, oui je l’ai descendue.
JACK : Juste pour ça ?
PARKER : Oui juste pour ça.

Jack toisa Parker pendant quelques secondes.

JACK : Vous avez tué une personne délibérément juste pour sauver votre petite existence minable.

Jack venait de jouer la carte de la provocation. Il voulait faire faire un faut pas à son suspect pour pouvoir l’arrêter d’une façon valable.

PARKER : De toute façon je n’ai rien à perdre ! Enfin, plus rien.

Parker sortit un pistolet de sa poche et le braqua sur Jack. Ce dernier réagit au quart de tour et tira avant. Son suspect s’effondra, comme Samantha.

Fin du flashback

Danny, Elena et Jack se regardèrent.

JACK : Van Doraan sera sûrement au courant d’un moment à l’autre alors. Vous risquez d’être convoqués.
DANNY : Si tu veux, on peut te couvrir.
JACK : Non, ça sera pas utile.
ELENA : Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ?
JACK : J’en sais rien.

Il s’éloigna.

Bureau du FBI - Quelques jours plus tard - 9h30 :

Le jour de la mort de son suspect dans l’affaire Laurence, Jack avait trouvé une convocation de la part de Paula. Il n’avait pas tellement été surpris. Ses collègues avaient bouclé le dossier. Il avait été récupéré par Van Doraan puis envoyé à Washington. Mais il avait été jugé que le dossier avait un “défaut” et un agent de l’OPR avait été envoyé au bureau de New York. Jack monta dans les bureaux. Il patienta dans le couloir. Danny arriva derrière lui.

DANNY : Hey.
JACK : Salut. Ca s’est bien passé ?
DANNY : Comme d’hab’ ! Les règles habituelles.
JACK : Ouais tu coopères ou t’es viré.
DANNY : Exact. Attends-toi à ce qu’il veuille te coincer.
JACK : Ouais.
DANNY : Paula voulait te voir ?
JACK : Ouais.
DANNY, sur un ton ironique : Euh oui aussi, notre cher ami voudrait te voir rapidement.
JACK : Eh bien ce cher ami attendra, c‘est pas mon supérieur hiérarchique.

Danny sourit. Les agents restèrent quelques instants immobiles, perdus dans leurs pensées. Inutile de se demander à quoi, ou plutôt à qui, pensait Jack.

DANNY : Je vais y aller.
JACK : Ok.
DANNY, en s’éloignant : T’éviteras de t’énerver devant notre cher ami.
JACK : Ca devrait aller.

Jack frappa à la porte. Paula lui fit un simple signe de tête pour lui demander d’entrer. Jack s’exécuta. Il s’assit en silence.

VAN DORAAN : Jack, je sais très bien que Danny et Elena ne diront strictement rien. Je sais qu’il y a eu une bavure, j’ai lu le rapport. Je continue de vous couvrir pour l’instant mais je ne pourrais pas le faire éternellement...
JACK : Eh bien arrêtez de me couvrir Paula. Ecoutez, oui j’ai descendu ce pourri, oui j’ai commis une erreur et oui je vais le payer. Mais j’ai tenu ma promesse.
VAN DORAAN : Quelle promesse ?
JACK : Celle de la venger. Le dernière fois que j’ai vu ses yeux, je lui ai promis de la venger. Je l’ai fait. Je n’ai plus rien à perdre. Plus rien. Mon travail, ma vie, je n’en ai plus rien à faire. Tout ce que je ferais n’aura aucun sens si elle n’est pas là. Je n’ai plus la foi Paula. Je ne peux pas Paula, je ne peux plus. Pas sans elle.

Jack observa la réaction de Van Doraan. Il observait surtout son regard : elle l’interrogeait avec. Cette question restait présente, et Jack la comprit très bien : “Jack pourquoi avez-vous sacrifié votre carrière entière pour elle ?”.

JACK : Vous trouverez ma lettre de démission demain sur votre bureau.

Jack se leva et partit vers la porte. Il appuya sur la poignée. Paula l’interpela.

VAN DORAAN : Jack ! Je sais que ce que je vais vous dire ne vaut probablement rien mais...Je suis sincèrement désolée.
JACK : Vous avez raison, ça ne vaut strictement rien. Ca ne va pas la ramener.

Jack sortit du bureau en claquant la porte.

Flashback

Le coup de feu venait de retentir.

JACK, en criant : Sam !
SAM, dans un soupir : Jack...

Elle s’effondra.

Fin du flashback

Ce souvenir le hantait. Revoir Samantha tomber encore et encore le rendait complètement fou. Il repensait aux jours qui avaient précédés sa mort : il avait vu une dernière fois ses yeux pétillants et son sourire éclatant et... Bref, il l’avait vue bien vivante. Et quelques heures plus tard...mourir, s’effondrer sous ses yeux. Il avançait dans les couloirs, lentement. Il passa devant son bureau et rentra à l‘intérieur. Il s’assit sur le canapé, pensif. Il regarda la plaque “Jack Malone”. Il la prit dans ses mains : et dire que dans quelques temps elle ne trônerait plus jamais sur ce bureau... Il décida de sortir de la pièce Il partit dans la salle de debriefing. Lorsqu’il arriva vers ses collègues, son regard se posa “accidentellement” sur le bureau vide de Samantha. Danny et Martin, qui avaient les bureaux les plus proches, se retournèrent.

MARTIN : Hey Jack, ça va aller ?
JACK : Ouais, bien sûr.
DANNY : Pourtant ça n’a pas l’air.
JACK : Danny, ça va.
DANNY : D’accord d’accord.
VIVIAN, en se retournant : Honnêtement Jack, je pense que ça ne va pas. Tu peux parler. Danny risque de...
DANNY : Risque de quoi ?
VIVIAN : Rien laisse tomber.
DANNY : Non je laisse pas tomber.
ELENA : Bon, vous dites quand vous avez fini.
DANNY : C’est bon. Je laisse tomber.
MARTIN, à Elena : Tu arrives très bien à le faire obéir, chapeau.
ELENA, à Martin : Eh oui.
JACK : Je vais démissioner.
DANNY : Tu quoi ?
JACK : Je vais démissioner.
DANNY : Pourquoi ?
JACK : J’ai pas à me justifier.
DANNY : D’accord.
ELENA : Tu comptes partir quand ?
JACK : Je vais sûrement avoir un préavis de deux semaines.
ELENA : D’accord.
MARTIN : Et ça n’a pas de rapport avec...?
JACK : Non aucun.
MARTIN : Non parce que tu sais j’aurais pu...
JACK : Non Martin, aucun rapport.
MARTIN : D’accord.
JACK, à Vivian : Je pense que tu vas pouvoir passer à un grade supérieur. Je te souhaite bonne chance si c’est le cas.
VIVIAN : Merci.

Jack regarda tous ses collègues, chacun à leur tour.

JACK : Je voulais aussi vous dire que je n’oublierai jamais quele équipe on a pu former tuos les...

Jack hésita un peu.

VIVIAN : Six, tu peux le dire, même si elle n’est pas là, elle t’entend sûrement Jack.

Jack sourit à Vivian. Il regarda à nouveau le bureau de Samantha.

DANNY : Jack, t’oublierais pas quelqu’un ?
JACK : Argh, j’y vais.

Jack s’éloigna dans le couloir. Plus il approchait de la porte du bureau de l’OPR, plus il ralentissait.

Flashback

SAM, dans un soupir : Jack...

Fin du flashback

Jack avançait toujours.

Flashback

JACK, bas en même temps qu’il fermait les yeux de Samantha : Je te vengerai...je te le promets.

Fin du flashback

JACK, en même temps qu’il appuyait sur la poigné du bureau de l’OPR : Je l’ai fait Sam. Je te l’avais promis, je l’ai fait.

FIN