Forgive Me [Complète]

FLASHBACK
Ils étaient là, enlacés sur ce banc de Central Park. Elle, la tête sur son épaule, sussurant des mots doux que lui seul pouvait dicerner tellement elle parlait doucement. Lui, la serrant tendrement dans ses bras. Il caressa ses cheveux blonds. Elle sourit.

« Ca te dit un dîner aux chandelles au Hilton New York ?
- Pourquoi pas ! »

Ils se sourirent mutuellement. Quelques minutes plus tard, ils marchaient dans New York, sur la sixième avenue, en direction du restaurant. Elle tremblait. Il ôta sa veste et la posa sur les épaules de la jeune femme.

Samantha (voix off) : Jack ? Jack ?
FIN DU FLASHBACK

Samantha : Jack ? Tu m’écoutes ?

Jack sursauta. Il était tellement plongé dans ses souvenirs... La présence de Samantha le troublait avec toute cette histoire... Il s’en voulait tellement de lui avoir fait du mal sans le vouloir...

Jack (hésitant) : Oui, je... je t’écoute.
Samantha : Bien...

Elle reprit son interrogatoire. Mais il n’écoutait rien. Il se remémorait tout ce qui avait pu lui donner envie de s’enfuir : sa relation avec Samantha, son divorce, le fait de ne plus le voir comme avant... Il y avait tellement de possibilités. On pouvait même l’avoir kidnappée pour se venger de lui !

Samantha : ...avec Hanna ?

Ce nom le sortit de son « coma ». Hanna... Sa fille aînée... Il ne l’avait pas vue depuis un sacré moment... Depuis qu’elle ne voulait plus le voir en fait.

Samantha : Jack tu m’entends ?
Jack : J’arrive pas à y croire.
Samantha : Jack, je sais que c’est dur mais...
Jack : Non, tu ne sais pas. Tu ne sais pas ce que ça fait de ne plus voir ta fille depuis plusieurs années et tu ne sais pas comment ça fait quand on t’apprend qu’elle a disparue. Non, non tu ne sais pas.

Samantha soupira : c’était vrai, elle ne pouvait pas savoir ce que ça faisait, et c’était certainement de sa faute... Si seulement, si seulement elle n’avait pas eu cette aventure avec lui, peut-être que rien de tout cela ne se serait produit... Elle leur avait fait indirectement du mal pendant ces cinq petits mois... Elle s’en voulait tellement... Jack, quant à lui, repensa à la manière dont son ex-femme lui avait annoncé la disparition d’Hanna, dans le couloir, quelques heures plus tôt.

FLASHBACK
Jack était arrivé depuis à peu près une heure et, pour l’instant, il avait passé son temps à classer des dossiers qui traînaient sur son bureau. Martin arriva, l’air grave.

Martin : Jack.
Jack : Oui ?
Martin : T’as de la visite.
Jack : Personnelle ou professionnelle ?
Martin : Les deux.

Jack regarda son subordonné : mais qui pouvait bien vouloir le voir ?

Martin : Tu viens ?
Jack : J’arrive.

Jack suivit Martin qui l’amena dans le couloir. Il découvrit avec stupeur son ex-femme, assise sur un siège, qui attendait.

Jack (surpris) : Maria ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Martin : Je vais vous laisser.

Martin rentra dans la salle de debriefing.

Jack : Je...je comprends pas, qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que...
Maria : Est-ce que tu as vu Hanna ?
Jack : Pourquoi je l’aurais vue ? Je te rappelle que c’est toi qui a leur garde. Tu t’es même battue lâchement pour l’avoir.

FLASHBACK
Jack venait de briser une vitre du bureau lors d’un interrogatoire pendant son divorce.

Un agent (fixant Jack) : Qu’est-ce qui se passe ici ?
Bernard Scoggins (à la secrétaire, fixant Jack puis se retournant vers elle) : Je veux que vous notiez bien que Jack Malone...
Jack (à l’agent) : C’est rien, c’est un accident.
Maria (se levant) : Ce n’est pas un accident !
Ed Felder : Ca, ça doit rester entre nous. C’était du harcèlement...
Jack (se tournant vers Maria) : Tu es satisfaite ?
Ed Felder : Et vous en serez tenus pour responsables !
Jack (à Maria) : Tu es satisfaite ? Tu as eu ce que tu voulais ?!
Maria (sur les nerfs) : Oh oui ! Je suis ravie Jack ! Je suis ravie que tu m’aies trompée, que tu aies débarqué quand tu le voulais ! Un mari à temps partiel, un père à temps partiel ! J’étais ravie !
Jack (sur le même ton) : Tu peux dire ce que tu veux, je n’aurais jamais pu te faire endurer ce que tu viens de me faire endurer !
Maria (criant) : J’ai fait ce que je devais faire pour mes enfants ! Mes enfants ! Et si tu exiges d’avoir la garde, c’est pour te venger de moi !
Jack (criant) : Je me fiches totalement de toi ! Ce sont mes enfants aussi et j’veux les récupérer !
Maria (criant puis se radoucissant) : Il n’s’agit pas de ça ! Là, on parle de toi ! Tu crois sincèrement que tu vas pouvoir être ce que tu es et élever des enfants tout seul ?
Jack : Oui bien sûr.
Maria : Tu fais erreur.
Jack : Ecoute-moi, notre histoire est une erreur.

Jack jeta un dernier regard noir à Maria avant de partir errer dans le couloir.
FIN DU FLASHBACK

Maria : Ne remets pas ça sur le tapis Jack !
Jack : Qu’est-ce qui se passe avec Hanna ?
Maria : Elle a disparu.
Jack : Quoi ?! Elle a quoi ?!
Maria : Elle a disparu Jack !
Jack : Quand ?!
Maria : J’en sais rien Jack !

Jack n’en croyait pas ses oreilles : Hanna, sa fille, avait fugué ou, dans le pire des cas, avait été kidnappée ! Mais pourquoi ?

Jack : Comment t’as pu laisser faire ça ?! Je croyais que toi, tu pouvais les élever seule !
Maria : Jack arrête ! Ce n’est pas ça qui va nous aider à la retrouver.

Jack reprit son calme en inspirant profondément.

Jack : Bon, Kate est là ?
Maria : Oui, dans la salle avec tes collègues.
Jack : D’accord, je vous laisse vous installer toutes les deux dans mon bureau.

Maria hocha la tête en signe d’approbation et se dirigea dans le bureau de Jack. Ce dernier entra dans la salle de debriefing. Kate lui sauta au cou. Son père lui souffla de rejoindre sa mère dans son bureau. Sa fille obéit et partit donc dans le couloir. Jack s’approcha de ses collègues.

Samantha : On est désolés Jack.

Jack leva son regard et hocha doucement la tête.

Danny : Qu’est-ce qu’on fait ?

Jack resta silencieux.

Jack (soupirant) : On enquête.
Samantha : Jack, tu le sais aussi bien que nous mais tu ne vas pas pouvoir faire ton boulot et être interroger.
Jack : J’m’en fous.
FIN DU FLASHBACK

Et maintenant, il se retrouvait là, assis sur une chaise, assis à la place des personnes que, d’habitude, il interrogeait, assis en face de Samantha qui lui posait des questions au sujet de Maria, d’Hanna et de Kate. Il enfouit son visage dans ses mains pour s’empêcher de laisser s’échapper une larme.

Samantha : Jack, tout va bien ?
Jack : Comment tu crois que ça peut aller ?

Elle soupira à nouveau.

Samantha : Tu veux faire une pause ?
Jack : Non, ça ira.
Samantha : D’accord. Est-ce que tu as eu des nouvelles d’Hanna et Kate dernièrement ?
Jack : A part tout à l’heure, non.
Samantha : Tu n’as pas reçu de coups de téléphone inquiétants ces derniers temps ?
Jack : Peut-être.
Samantha : Mais ?
Jack : Mais j’en ai aucune idée parce que je n’ai pas écouté mes messages et que si on veut me joindre, en général, on m’appelle sur mon portable.
Samantha : Et ton courrier ?
Jack : Rien non plus Sam. Tu crois vraiment que je peux vous cacher quelque chose si ma fille a disparu ?
Samantha : Non mais je suis obligée Jack tu le sais.
Jack : Oui je sais mais je pensais pas que c’était aussi saoulant.
Samantha (souriant en coin) : Et au bureau ? Rien d’inhabituel ?
Jack : Non.

Samantha se demandait si elle pouvait lui faire confiance : Jack était tellement imprévisible dans ces situations. Il gardait peut-être tout ce qui lui paraissait suspect pour lui-même et pour se débrouiller seul. Elle regarda Jack dans les yeux : il n’avait pas l’air de lui cacher quelque chose, elle l’aurait senti. Enfin, c’est ce dont elle essayait de se persuader.

Samantha : Jack, tu peux jouer franc jeu tu sais.
Jack : J’ai rien à cacher Sam. Et tu le sais très bien !

Jack avait blessé Samantha en disant cela : il lui avait tout dit et même ce qui pour elle pouvait lui faire le plus de mal, sa relation avec Anne, le fait qu’elle attendait un bébé de lui...

Jack : Excuse-moi.
Samantha : C’est rien. Mais, selon la procédure que tu connais par coeur, si tu restes aussi distant...
Jack : Je vais devoir passer au détecteur, je suis au courant.
Samantha : Alors dis-moi ce que...
Jack : Je ne sais rien ! D’accord ?

Samantha laissa tomber : elle ne pourrait rien tirer de lui, il ne devait rien savoir. Elle en était encore plus sûre parce qu’il n’avait pas eu de nouvelles de ses filles depuis longtemps. Elle l’avait même surpris une fois dans son bureau, désespéré, en train de caresser le cadre de la photographie de ses filles.

Jack : D’accord ?
Samantha : D’accord.

Ils se regardèrent dans les yeux l’un et l’autre : chacun d’entre eux supposait qu’il avait commis une erreur et que c’était à cause de cela qu’Hanna avait disparu. Samantha se leva de sa chaise et se dirigea vers la porte. Elle se tourna vers son patron en appuyant sur la poignée.

Samantha : Tu peux sortir.

Jack se leva à son tour de sa place assise. Il s’approcha de Samantha et fit un pas dans le couloir. Il regarda les alentours : ils étaient seuls. Il se retourna alors vers elle.

Jack (caressant les doux cheveux blonds de Samantha) : Sam, tu n’y es pour rien.
Samantha (se laissant faire) : J’en suis pas si sûre Jack.
Jack (caressant les doux cheveux blonds de Samantha) : Si il y a un coupable, c’est moi.
Samantha (se laissant faire) : Non, je ne pense pas Jack. Tu ne les as pas vues depuis tellement de temps. C’est pas ta faute.

Jack laissa sa main descendre sur le visage de la jeune femme : il ne l’avait pas fait depuis si longtemps. Cela lui manquait.

Jack : J’ai besoin de toi Sam.
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : Je sais... Je sais.

Il inclinait sa tête. Ils fermèrent leurs yeux et avancèrent lentement leurs visages l’un près de l’autre. Leurs lèvres se touchèrent. Inconsciemment, Samantha laissa rentrer sa langue dans la bouche de Jack et la fit tourner, tourner... Ce moment leur parut durer des heures. Jack continua à faire descendre ses mains sur les épaules de la jeune femme, puis sur ses hanches. Elle se décida à retirer sa langue de la bouche de Jack après cet instant où ils étaient restés en apnée. Jack reprit un peu de souffle et tenta de recommencer ce geste si délicieux.

Samantha (se dérobant) : Non Jack. Pas maintenant, pas dans ces conditions. C’est assez dur comme ça. Ce... Ce n’est pas la peine de tout compliquer encore plus.

Son coeur voulait qu’il continue de l’embrasser comme avant mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas encore lui faire du mal et elle ne le souhaitait pas non plus.

Samantha : Je... Je suis désolée mais je... je ne peux pas.

La jeune femme regarda son patron et marcha dans le couloir jusqu’à l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent : l‘ascenseur était vide. Elle s’engouffra à l’intérieur et s’empressa d’appuyer sur le bouton de l’étage cinq.

Elle s’appuya contre une paroi et attendit que les portes se referment.

Samantha (seule) : Mais qu’est-ce que j’ai fait ?

La jeune femme laissa une larme couler le long de sa joue : elle ne savait même plus pour quelle raison ce baiser si magique s’était produit. Ah mais si ! Hanna ! Et c’est pour elle qu’elle lui avait dit d’arrêter, pour ne pas se reprocher d’avoir fait l’erreur de l’avoir embrassé, de l’avoir aimé et de toujours l’aimer. Mais il était trop tard : elle allait devoir vivre avec cette « erreur » en elle, et cela, qu’elle le veuille ou non. Le temps de monter au cinquième, elle tourna comme un lion en cage dans l’ascenseur, cherchant un moyen de se calmer. Manque de chance, elle n’allait pas se retrouver seule tout le long du trajet. En effet, au troisième étage, l’ascenseur se stoppa et ouvrit ses portes. « Oh non ! » pensa-t-elle avant de voir qui montait à l’intérieur.

Danny (essouflé) : Hey Sam.

Elle soupira de soulagement.

Samantha : T’as couru dans l’immeuble toi ?
Danny (s’appuyant contre une paroi avec son bras) : Ouais un peu. Qu’est-ce que tu fais là toute seule ? T’es pas sencée interroger Jack ?
Samantha : Si si mais... j’ai fini.
Danny : T’as appris quelque chose ?
Samantha (ailleurs) : Non pas vraiment.

Danny dévisagea sa « petite-soeur » pendant que les portes se fermaient.

Danny : J’ai pas l’impression que tu ne sais rien de nouveau.
Samantha : Et tu te trompes.
Danny : Non non, je me trompe rarement.

Samantha détestait quand Danny cherchait absolument à savoir ce qui se passait chez elle.

Samantha : Ca sert à rien de chercher je ne te dirai rien idiot.
Danny : D’accord.

Ils restèrent silencieux jusqu’à ce que les portes s’ouvrent au cinquième étage. Samantha s’empressa de sortir. Danny la suivit de très près.

Danny (bas à Samantha) : C’est Jack hein ?

La jeune femme s’arrêta avant de faire volte-face. Danny sourit triomphalement : il avait vu juste.

Samantha : Tu me dépasses !
Danny : Tu ne sais toujours rien de nouveau ?
Samantha : Tu es idiot et pourtant tu es très intelligent quand tu le veux...
Danny : Sam.
Samantha : Sérieusement ça me...
Danny : Sam.
Samantha : Oui ?
Danny : Tu t’égares.
Samantha : Et alors ?
Danny : Alors tu ne sais toujours pas quelque chose ?
Samantha : Mais qu’est-ce qui te fait croire que je sais quelque chose ?
Danny : Tu vas trouver ça idiot mais j’ai dit Jack et tu t’es retournée et maintenant que j’essaie de savoir si tu as du nouveau tu changes de sujet. Alors excuse-moi mais...

Il était vraiment doué pour déformer la vérité celui-là.

Samantha : Je ne vais pas trouver ça idiot parce que tu es idiot donc ça change pas trop de tes reflexions habituelles bien que celle-là soit un peu plus intelligente que la normale. Mais malheureusement pour toi, tu n’essayais pas de savoir si j’avais du nouveau, non non non, tu essayais de savoir ce qui s’était passé entre Jack et moi en bas. Et d’ailleurs pourquoi tu veux savoir ça ?
Danny : Euh, j’ai croisé Jack complètement pommé au premier qui essayait de monter des marches d’escaliers et j’lui ai demandé si ça allait. Il m’a dit que ça pouvait aller dans ces conditions et qu’il montait. Alors j’lui ai dit si il voulait pas prendre l’ascenseur, c’est vrai c’est stupide de se taper cinq étages à pied quand il y a un ascenseur. Et il m’a dit que t’étais dedans et que t’étais déjà partie. Alors j’me suis douté de quelque chose et j’ai couru comme un fou au troisième pour attraper l’ascenseur et pour te parler mais vu que t’évites le sujet...
Samantha : Ca va j’ai compris.
Danny : Alors tu vas m’expliquer parce que si tu restes dans cette position pendant toute l’enquête je suis pas sûr qu’on va avancé vite ?

Samantha ne pouvait plus résister : Danny avait gagner. Elle allait se confier à lui tout de suite. Même si elle repoussait la chose, Danny l’aurait su : d’une manière ou d’une autre, il l’aurait faite craquée.

Danny : Alors ?
Samantha : Alors je t’explique dans un coin.
Danny : La salle de repos ça te va ?
Samantha : Parfait.
Danny (souriant) : Alors c’est parti !

Les deux amis partirent dans la salle de repos.
Jack, pendant ce temps, arrivait presque au troisième étage de l‘immeuble.. Pourquoi l’avait-il embrassée ? C’était stupide ! Il n’aurait jamais dû faire ça ! Ils avaient reconstruit une relation amicale stable et il venait de tout faire s’effondrer comme un vulgaire château de cartes. Et puis quelle idiotie d’avoir dit à Danny qu’elle était montée dans l’ascenseur et qu’elle ne l’avait pas attendu ?! Le jeune homme devait certainement lui poser tout un tas de questions ! Jack était maintenant au troisième. Plus que deux étages et il allait la revoir. Il devait s’excuser à propos de son attitude : il fallait qu’il lui explique que cela ne voulait rien dire et qu’il en était désolé. Il la laissait certainement se faire des idées juste à cause de ce « baiser volé ». Mais apparemment, elle devait le vouloir si elle n’avait pas refusé son geste dès la première fois. Il réfléchissait aux raisons qui avaient forcé Samantha à dire « stop ». Hanna y était très certainement pour quelque chose. Quatrième étage et encore un petit peu de temps pour préparer ses excuses et enfin se mettre au travail. Plus il montait dans l’immeuble, plus son coeur battait la chamade à l’idée de la revoir et de refaire la même erreur. Le cinquième étage était tout proche maintenant. Encore quelques marches à gravir. C’était fait. Il s’avança dans le couloir et prit la direction de son bureau. Il souffla un peu et entra.

Maria (affolée) : Ils ont quelque chose ?
Jack : Non. Je reviens de mon interrogatoire.
Maria : Et tu ne savais rien ?
Jack : Non.
Maria : Je suis sûre que ça a un rapport avec toi...
Jack : Arrête de me rejeté la faute ! C’est peut-être à cause de toi aussi.

Maria lança un regard noir à Jack. Kate observait attentivement ses parents se disputer : on aurait dit qu’elle « comptait les points ».

Maria : Kate, va dehors.
Jack (voyant que Danny passait dans le couloir) : Va avec Danny.

Kate obéit et sortit de la pièce. Elle rattrapa Danny et rentra avec lui dans la salle de briefing.

Jack : Je ne comprends pas pourquoi tu veux que tout soit entièrement de ma faute.
Maria : J’y suis tellement habituée Jack.
Jack : C’est complètement débile.

Ils se regardèrent. Maria tourna dans la pièce avant de s’asseoir sur un siège en cuir. Jack l’imita.

Jack : Tu sais je m’en veux.
Maria : C’est ça, tu t’en veux. Tu t’en veux toujours trop tard.
Jack : Je sais et c’est là mon plus gros défaut. Tu es contente ?
Maria : Non.
Jack : Qu’est-ce que tu veux de plus ?! Je me suis toujours excusé avec toi. Et toi, tu ne l’as pas fait une seule fois. Si tu ne m’en dis pas plus, je ne pourrais rien faire.
Maria : Ce n’est pas toi qui est sencé t’en occupé puisque tu as été interrogé.
Jack : Il n’est pas là le problème. Le problème c’est que si tu ne m’expliques pas plus ce qui s’est passé, je ne pourrais pas comprendre pourquoi Hanna a disparu. Est-ce que je suis clair ?

Maria se leva du fauteuil et fit le tour de la salle pour évacuer son angoisse.

Maria (soupirant) : Très clair.

En salle de debriefing
Danny : Dis-moi Kate, pourquoi est-ce que tes parents t’ont demandé de venir ici ?
Kate : Ils se disputent.
Martin : Encore ?
Kate (soupirant) : Oui, encore.
Danny : A qu’est-ce que tu veux...
Martin : C’est ça l’amour ?
Danny : C’est pas à ça que je pensais.
Martin : Alors c’était à quoi ?
Danny : A rien. Je pensais à rien.
Kate : En tout cas, si c’est ça l’amour, moi j’veux pas être amoureuse.
Danny : Alors deux petites choses mademoiselle. Un, c’est pas ça l’amour. Et deux, tu tomberas amoureuse quoi que tu fasses.
Martin : Malheureusement pour toi, il a raison pour une fois.
Danny : Comment ça pour une fois ?! J’ai toujours raison !
Martin : Mais oui, c’est ça.
Danny : Tu vois j’ai encore raison !
Martin : Ouais.

Kate riait à côté en voyant les deux agents se disputer pour savoir si Danny avait toujours raison.

Martin : C’est bon c’est bon.
Danny : Encore une fois !...
Kate : Tu as raison.
Danny : ...Tu m’enlèves les mots de la bouche !
Martin : Justement, ça fera encore une fois où tu as raison.
Danny : Vous vous moquez de moi ?
Martin : Si peu.
Kate : Moi ? Pas du tout !
Danny : Mais oui c’est ça. J’ai encore raison, vous vous moquez de moi.
Martin : Pour une fois, tu as vraiment raison.

Danny grimaça.

Kate : Au lieu de vous chamaillez, vous avez pas autre chose à faire ?

Les agents se regardèrent. Kate était très bien placée pour le savoir : ils avaient beaucoup de travail si ils voulaient retrouver Hanna le plus vite possible.

Danny : Bon. On s’y met.
Martin : Kate, tu vas sûrement pouvoir m’aider.
Kate : Si tu le dis.

Elle s’approcha du bureau de Martin.

Martin : Ta soeur est dans quel établissement ?
Kate : Elle va au Like View High School.
Martin : D’accord et elle a beaucoup d’amis là-bas ?
Kate : Ben oui.
Martin : Tu connais leurs noms ?
Kate : J’en connais deux : Alana Farell et Alyson Lewis.
Martin : D’accord.

Maria fit son apparition.

Maria : Kate, viens. Ton père m’a dit qu’il fallait qu’on aille chez lui.

La petite fille obéit et suivit sa mère dans le couloir.

Danny : T’es bien avancé maintenant, ton aide s’est envolée !
Martin : Tu es très drôle.
Danny : Je sais, je sais.
Martin : Ca te va si tu cherches Alyson Lewis, moi je m’occupe d’Alana Farell.
Danny : Pas de soucis. De toute façon ça m’évite de me tourner les pouces.
Martin : Ouais.

Les jeunes agents se tournèrent vers leurs bureaux respectifs et se mirent à taper sur leurs claviers à une vitesse folle. Les « clics » des souris et les « clacs » des touches résonnaient dans la salle de débriefing, rompant le silence pesant.

En salle de repos
Pendant ce temps, dans la salle de repos, Samantha et Elena prenaient un café. Elle discutait de tout et de rien jusqu’à ce que le téléphone de la jeune femme brune ne se mette à vibrer.

Elena : Delgado ?...T’es exaspérant !...Oui bon j’arrive !
Samantha : Je peux savoir qui c’était et surtout qui est exaspérant à ce point ?
Elena (soupirant) : Danny.
Samantha : Qu’est-ce qu’il a fait ?
Elena (soupirant) : Un problème informatique. Je crois que c’est sa souris qui déconne enfin... C’est Danny !
Samantha : C’est vrai !

Les deux jeunes femmes se mirent à rire.

Samantha : Il est vraiment pas doué.
Elena : Exactement.
Samantha : Bon. Va l’aider autrement il va détruire l’ordi !
Elena : A ce point ?
Samantha : Oui à ce point !
Elena : Bon ok alors j’y vais, ça serait bête de faire payer un nouvel ordinateur.

La jeune femme brune jeta sa tasse dans la poubelle et sortit. Samantha, quant à elle, continua de siroter lentement son café. Vivian la rejoignit.

Vivian : Sam, faudrait que tu ailles dans la salle des archives.
Samantha : Ouais, je suppose que je dois chercher les dossiers bouclés par Jack.
Vivian : Exact.
Samantha : J’y vais alors.

La jeune femme posa sa tasse et s’en alla dans le couloir. Vivian redescendit dans la salle de debriefing pour se concentrer sur les relevés de Maria tandis qu’Elena s‘occupait de ceux de Jack. Apparemment le poste de Danny n’avait pas souffert, ce qui voulait dire qu’Elena était arrivée à temps pour l’empêcher de devenir à moitié fou... L’alarme incendie se déclencha.

Vivian, Elena, Danny & Martin : Ah merde !

Ils se levèrent ensemble de leurs bureaux respectifs et partirent dans la direction des escaliers de secours du cinquième étage. Arrivés en bas, ils retrouvèrent Jack, adossé contre sa voiture.

Jack : Vous avez pas l’impression d’être que quatre alors que vous êtes sencés, je dis bien sencés, être cinq ?
Vivian : T’inquiète pas, elle est dans la salle des archives, elle va arriver !

L’alarme s’arrêta et des pomipers sortirent du bâtiment.

Un pompier : Il n’y avait pas d’incendie.
Un agent : C’était un exercice ?
Le supérieur de l’agent : Non j’aurais été prévenu.
Le pompier : Quelqu’un a volontairement déclenché l’alarme...

Les agents de l’équipe de Jack se regardèrent.

Jack (à lui-même) : Oh putain, c’est pas vrai !
Le pompier : ...Vous pouvez regagner vos bureaux sans danger.

Jack se rua le premier dans l’escalier et monta les marches quatre à quatre. Au cinquième, il marcha le plus vite possible vers la salle des archives : il courait presque. La porte était entrouverte. Il la poussa et rentra à l’intérieur de la pièce : plusieurs tiroirs de rangement de dossiers étaient ouverts.

Jack (bas à lui-même) : Pitié Sam dis-moi que t’es encore là... Je t’en prie !

Il avança encore un peu dans la salle. Des papiers volaient après son passage avant de se poser. La pièce était déserte. Il s’intéressa de plus près à l’alarme incendie de la salle des archives : la vitre était brisée.

Jack : Merde !

Il frappa un bon coup dans le mur du poing. Il s’était fait très mal mais sa douleur ne se trouvait pas dans cette partie de son corps : elle n’était pas dans son poing, elle était dans le plus profond de son coeur. Son coeur brisé... Mais quelle personne pouvait être aussi ignoble, pouvait lui briser le coeur en faisant disparaître les êtres qu’il aimait tous les uns après les autres ?

Danny un idiot!!XD ces fanfics ne sont plus que mensongères j'aimerai faire une pétition contre celle ciiii!!XD

super continuuu^^

Et a quand la suite ????
C'est trop bien
Mais il faut la suiite sinon je suis triste

Elle arrive !

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Il essuya machinalement une larme et continua de regarder dans la pièce, espérant que la jeune femme était juste tombée par terre derrière un rayon. Il aperçut un objet noir, glissé en partie sous des casiers. Jack se baissa et le ramassa : un téléphone. Le téléphone de Samantha. Il l’observa, le tourna dans tous les sens : il le caressait. Cet objet aurait pu être le seul moyen de localiser la jeune femme et elle ne l’avait plus sur elle.

Quelque part dans le Connecticut
Hanna disparue depuis six heures, Samantha disparue depuis une heure
On balança Samantha par terre comme un vulgaire sac de patates puis on claqua la porte. La jeune femme avait un peu de mal à respirer. Etant déjà un peu claustrophobe dans un ascenseur quand elle était seule, ce coffre l’avait presque étouffée. Elle avait tremblé de tout son corps pendant tout ce temps, qui avait en fait été plutôt court. Enfin, maintenant, elle était dans une pièce, sombre, seule.

FLASHBACK
Samantha regardait dans les tiroirs des dossiers bouclés depuis presque cinq minutes lorsque des pas se firent entendre dans la pièce. Elle ne s’inquiéta pas plus que cela : « Sûrement un agent qui regarde dans ses vieux dossiers si il a eu une affaire similaire ou quelqu’un de l’équipe qui vient m’aider » se dit-elle en continuant ses recherches. Tout à coup, elle entendit une vitre se briser puis l’alarme. Elle se retourna dans la direction du bruit. Les pas avaient repris. Elle se dirigea vers la porte de la salle des archives pour prendre ensuite les escaliers de secours. Les pas se trouvait maintenant derrière elle. On la suivait mais elle était toujours confiante : elle n’avait aucune raison de s’inquiéter. Tout à coup, avant qu’elle ne soit sortie de la salle des archives, elle sentit une main l’aggripper et serrer son bras. Samantha se retourna. Elle n’eut pas le temps de se débattre, ni même d’hurler : son agresseur lui avait déjà posé un mouchoir sur la bouche. La jeune femme sentit ses paupières lourdes : elle perdit connaissance en quelques secondes.
FIN DU FLASHBACK

Samantha avait entendu parler pendant le transport en voiture : elle avait vaguement compris qu’ils étaient dans le Connecticut, mais où ? Elle ne le savait pas. Elle bougea sa main et l’enfonça dans la poche de son jean, espérant y trouver son téléphone portable pour au moins qu’il lui fasse une source de lumière si elle n’avait pas de réseau. Elle le chercha pendant environ deux mintes, avant qu’elle ne laisse tomber, se résignant à l’idée que l’inconnu lui l’avait volontairement ou non fait tomber de sa poche. La porte se rouvrit, laissant entrer un rayon de lumière dans la prison de Samantha. Un homme jeta, comme il avait jeté la jeune femme, un corps avant de refermer la porte, replongeant alors la pièce dans le noir.

OMG!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu peux pas nous laisser comme ça !!! Il nous faut la suite!!! Vite vite!!! Et puis je suis sur que l'autre corps c'est Hannah!!

Bref' une suite s'imppose!!

A quand la suiiite ??
Ca serait possible avant vendredi ?? parce qu'après les vacances sont à moi

Super j'adore!!!!!!! (une Jack/Sam en plus ! )
La suite ! La suite !

Samantha pretta attention au moindre détail de la pèce pouvant produire un son : elle entendait un bruit de fond assez stressant. Elle se tourna vers le corps qu’on venait juste de « poser en douceur » : un gémissement de douleur régulier provenait de sa direction. La jeune femme se traîna par terre jusqu’à l’individu. Elle était maintenant à quelque mètre de l’inconnu : elle distinguait déjà de longs cheveux bruns sur le sol abrupt de la salle en mur de pierre. La pièce étant non isolée, son atmosphère était plus que froide. Ce début de printemps était vraiment un des plus glacial que Samantha avait connu. Elle boutonna sa veste noire avec le peu de force qui lui restait et se réchauffa les mains en soufflant de l’air chaud dessus. La jeune femme fixa longuement la personne qu’elle avait en face d’elle. Elle regardait chaque partie de son corps. Lorsqu’elle arrivait à l’observation de son visage, Samantha le reconnu tout de suite.

Samantha (chuchotant) : Hanna ?

En guise de réponse, l’adolescente tenta difficilement de bouger. Elle tourna lentement la tête vers la jeune femme : des bleus virant au noir parsemaient son visage, rougi par le torrent de larmes mêlé de sang qui avait ruisselé le long de ses joues.

Appartement de Jack Malone
Maria, assise dans un fauteuil, regardait sans cesse le téléphone : elle attendait qu’il se mette à sonner. Kate, quant à elle, lisait quelques magazines que sa mère lui avait acheté alors qu’elles se rendaient chez Jack. La sonnerie du téléphone retentit. Maria regarda sa fille avant de décrocher.

Maria : Allô ?...Allô ?...Allô ?...(raccrochant) Personne.

Kate leva le nez de son magazine.

Kate : Qu’est-ce qui se passe ?
Maria : Rien, c’était une erreur de numéro.

Kate sourit discrètement à sa mère avant de se replonger dans sa revue. Maria reprit son « observation » : elle fixait le téléphone, attendant chaque minute, chaque seconde, chaque instant qu’il sonne. Ce moment arriva enfin. Le visage de Maria s’éclaira : une lueur d’espoir scintillait là, juste à côté d’elle, cet appel... Elle décrocha le téléphone.

Maria : Allô ?
Jack : Maria, c’est Jack.
Maria : Alors ? Ils l’ont trouvée ?
Jack : Non. Et ils sont un de moins.
Maria : Comment ça ?
Jack : Mon agent, Samantha Spade s’est fait kidnapper il y a un peu plus d’une heure.
Maria (énervée) : Encore elle ?! Mais qu’est-ce qu’il...?!

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase : Kate hurlait. Maria lâcha le téléphone et courut dans la direction du cri. Kate n’était plus là. Tout d’un coup, elle sentit un poids la frapper lâchement derrière la tête. Elle s’écroula sur la moquette.

Jack (au bout du fil) : Maria tu es toujours là ? Maria ? Kate ? Est-ce que ça va ?

L’inconnu raccrocha.
Environ trente minutes après, Danny et Jack débarquèrent dans l’immeuble. Les deux hommes ne s’étaient pas adressés la parole depuis le bureau : Jack avait conduit comme un fou dans New York. A côté, Danny se cramponnait à la portière : son patron lui avait vraiment fait peur, il aurait cru être en pleine filature. Voyant la porte entrouverte, Jack s’inquiéta et rentra dans l’appartement. Danny le suivit, arme pointée en avant.

Jack : Il y a quelqu’un ?

Le jeune homme rentra dans la cuisine. Il regarda le moindre recoin.

Danny : Vide.
Jack : Vide. Et merde.

L’agent, plein de colère, renversa un vase et le brisa.

Danny (rangeant son revolver dans son étui) : Hey, calme Jack.
Jack : Comment tu veux que je me calme ?!

Un silence passa. Danny regardait son patron tourner en long en large et en travers dans l’appartement, donnant à chaque pas qu’il faisait un coup de pied dans un éclat de verre.

Danny : Ecoute, je sais que je suis stupide mais... qu’est-ce qu’on fout là ?

Jack s’arrêta net. Il s’approcha de Danny.

Pauvre Jack j'ai de la peine pour lui !

La suite !

J'en étais sûre ! ^^ Bon désolée mais toutes les suites de mes fic's vont vachement traîner parce que....je vais pas être là pendant un moment mais je sais pas combien de temps (sûrement 15 jours mais.... ^^)

Quoi ! 2 semaine ! Je vais mourrir ! C'est pire que du mode sadique ça ! Méchante ! lol !

CLR!!!!! ARIANE!!!

Il en met du temps pour s'approcher de Danny !
Il est sur mode trés trés ralenti là...

mais c'est super XD
A quand la suiiite ??

S'cusez pour l'interminable attente ! ^^

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Ses yeux lançaient des éclairs et ses nerfs avaient vraiment lâchés. C’était la première fois que Danny le voyait dans cet état, même lorsque Anne s’était faite kidnapper.

Jack : Tu oses me demander ce qu’on fait ici ?
Danny : Euh, je sais pas où on est !
Jack : On est chez moi bougre de con !

Danny ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit.

Danny : Je suis désolé.
Jack : J’en veux pas de tes excuses !
Danny : Faudrait vraiment que tu te calmes Jack ! Sinon tu pourrais ne pas te retrouver sur l’enquête !
Jack : Tu ne peux pas me retirer de cette affaire.
Danny (haussant le ton) : Moi non mais Van Doraan le peut elle !

Jack le fusilla du regard. Il allait lui répondre mais le téléphone sonna. Danny, étant plus proche que Jack de la table, commença de s’approcher.

Jack (sèchement) : T’es pas chez toi à ce que je sache.

Danny leva la tête et regarda son patron.

Danny : Eh ben alors vas-y.

Jack s’approcha à son tour de la table et décrocha.

Jack : Allô ?
Une voix déformée : Tiens, ça faisait longtemps Jack....
Jack : Qui êtes-vous ?
La voix : Peu importe qui je suis.
Jack : Qu’est-ce que vous me voulez ?
La voix : Je veux...

Jack appuya sur la touche du haut-parler.

La voix : ...que tu fasses tout ce que je te demanderai. Et bien sûr, pas d’embrouille. C’est bien compris ?
Danny (à voix basse) : C’est qui ce type ?
Jack (cachant le micro du téléphone) : J’en ai aucune idée. (découvrant le micro) J’ai bien compris.
La voix (sur un ton enjoué) : Sinon, je crois que quelques uns de tes proches, ou devrais-je dire quelques unes, vont avoir quelque...désagrément. Plus ou moins gros, cela va de soi.

Danny regarda Jack, horrifié. Comment quelqu’un pouvait-il être aussi ignoble ?

Jack (s’énervant) : Elles en...
La voix : Hey ne hausse pas le ton ça pourrait leur attirer de plus gros ennuis encore. Et cela serait de ta faute. Encore une fois. Parce que je ne sais pas si tu es au courant mais, c’est de ta faute tout ça. Alors, je pensais que tu pourrais me rendre...quelques services.
Jack (après un instant de réflexion) : Qu’est-ce que vous voulez ?
Danny (à voix basse) : Mais t’es complètement fou !
Jack (cachant le micro du téléphone) : Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autre ?
La voix : Pour commencer, j’aimerai que tu me fournisses les horaires de ton service et le code de sécurité du FBI de New York.
Jack : Pourquoi ?
La voix : Ce n’est pas ton problème.
Danny (à voix basse) : Donne-lui des faux.
Jack (cachant le micro du téléphone) : Non.
Danny (à voix basse) : Pourquoi ?
Jack (cachant le micro du téléphone) : Parce que si je lui donne des faux, qu’il s’en ert et qu’il se retrouve dehors ou en pleine embuscade, il appellera peut-être ses complices pour qu’ils les torturent. Non je ne préfère pas courir ce risque.
La voix : Alors ?
Jack : Qu’est-ce que j’aurai en échange ?
La voix : On verra.
Jack : Non, je veux le savoir maintenant !
La voix : Toujours aussi buté à ce que je vois hein ?
Jack : Qu’est-ce que j’aurai si je fais ce que vous me dites ?
La voix : Tu auras...

Bip bip bip...

Jack (reposant butalement le téléphone à sa place) : Espèce de crétin !

super !!!!!!!!!!
A quand la suiite ?
vite stp !!

Miss Taylor a écrit:

La voix : Tu auras...

Bip bip bip...

Jack (reposant butalement le téléphone à sa place) : Espèce de crétin !

A les communication téléphonique, de nos jours, c'est plus tres fiable!!mdr

Continuuuu c'est super!^^

C'est vrai que la nouvelle téchnologie c'est plus la même chose lol

Merki les filles ! ^^
Eh oui c'est vrai que la nouvelle technologie a quelques petits soucis... Parfois volontaires ^^

A si c'est volontaire sa change tout

A quand la suiite ??

Toujours pas la suite?
dommage

Mais si !

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Bureau du FBI
Vivian, plantée sur son ordinateur depuis qu’on leur avait permis de remonter dans les bureaux, filtrait tous les appels passés à Jack selon le critère suivant : Jack ne devait impérativement pas avoir décroché. Et elle était encore loin d’en avoir fini : entre le téléphone du bureau, le portable et le fix, elle devait avoir plus de deux cent appels auxquels Jack ne devait pas avoir répondu. La plupart d’entre eux devaient certainement se trouver sur la liste du fix, puisque Jack passait la plupart de son temps au bureau. Mais c’était la plus longue.

Un agent : Agent Johnson.
Vivian (pivotant sur son siège) : Oui ?
L’agent : Un mail vient d’arriver et il est adressé à Jack Malone mais il n’est pas là.
Vivian : Je lui dirai.

L’agent hocha la tête et sortit de la salle de debriefing. Vivian soupira : qu’est-ce que c’était que cet e-mail ?! Elle empoigna le téléphone de son bureau et composa le numéro du bureau de Mac, l’expert en informatique qui leur rendait beaucoup de services.

Vivian : ...Oui Mac, c’est l’agent Johnson. Est-ce que tu peux ouvrir le mail concernant Jack s’il te plaît ?... D’accord. Rappelle-moi si il y a quelque chose à l’intérieur qui concerne Samantha Spade ou Hanna Malone... Merci.

L’agent raccrocha et reprit ses recherches.

Elena : Vivian.

« Quoi ?! J’ai pas assez de boulot comme ça, faut qu’on me dérange ! » pensa-t-elle en se retournant.

Vivian : Oui Elena.
Elena : Les scientifiques sont dans la salle des archives à la recherche d’empreintes et ils veulent qu’on dégage de là le plus vite possible. Et comme on risque d’avoir besoin des dossiers, ils veulent d’abord regarder si il y a des empreintes et après nous les donner.
Vivian : Et ?
Elena : Et ils demandent de quels dossiers on a besoin.
Vivian : Eh bien dis-leur de nous redonner les dossiers à partir de 2002.
Elena : Ok.

La jeune femme s’éloigna. Vivian, quant à elle, reprit calmement ses recherches. Enfin... Pas pour très longtemps... Elle se rendit compte en commençant de regarder ses appels qu’on ne lui avait pas donner ceux des deux derniers mois; comme elle l’avait demandé, mais ceux des dix derniers mois !

Vivian (furieuse) : Mais c’est pas possible il ne savent même plus respecter ce qu’on leur dit !

« Du calme, zen Vivian zen... ». Son téléphone sonna à peine quelques minutes après qu’elle ait commencé son « triage » .

Vivian : Ahgh ! (décrochant) Agent Johnson ?...Ah Mac ! Alors ?...Unh unh... D’accord, j’arrive.

Suuuper vivement la suiiite !!