Forgive Me [Complète]

j'adore, hate de lire la suite !

la suite !

Pendant ce temps, Freddy marchait du plus vite qu’il pouvait vers sa voiture. Une fois arrivé, il balança le sac à l’intérieur et démarra en trombe. Jack, qui était quelques rues plus loin, entendit des pneus crisser sur l’asfalte. Il mit à son tour le contact et attendit qu’une voiture passe à toute vitesse. Mais aucune voiture ne passa dans sa rue.

Quelque part dans le Connecticut
Hanna disparue depuis vignt-deux heures, Samantha disparue depuis dix-sept heures, Maria et Kate disparues depuis seize heures
Freddy tourna et suivit une route désertique. Il roulait toujours aussi vite et regardait nerveusement dans son rétroviseur, de peur qu’on l’ait suivi jusqu’ici. Il aperçut une silhouette féminine de loin, avançant dans sa direction. Il focalisa son regard sur elle : de toute façon, il ne risquait rien la route était parfaitement droite. De longs cheveux blonds se détachaient de sa veste noire. Plus il approchait, plus il distinguait des rougeurs et des bleus sur son visage.

Freddy Katan (seul dans sa voiture) : Mais c’est pas vrai ! Elle a réussi à se barrer !

Il s’arrêta net sur la route et descendit. Il saisit son revolver, ou plutôt de celui de Samantha, et le cacha dans son étui, accroché fermement à sa ceinture. Il s’appuya sur le capot de la voiture et patienta quelques minutes.

Samantha (bas) : Et merde ! J’aurai du partir de l’autre côté !

La jeune femme se stoppa à son tour. Ils restèrent quelques instants face à face, se fixant d’un regard haineux. Freddy rompit le silence.

Freddy Katan (s’approhant de Samantha) : Je peux savoir ce que tu fais là ?
Samantha (agressive) : Je pourrais vous retourner la question.
Freddy Katan (souriant, désignant sa voiture) : Je roule comme tu peux le voir.
Samantha (agressive) : D’une vous arrêtez de me prendre pour une conne et de deux, vous rouliez.

« C’est naze mais j’avais rien d’autre » pensa-t-elle en fixant Freddy droit dans les yeux. Elle devait essayer de gagner du temps : elle espérait que ses collègues avaient pu le suivre ou au moins le repérer et qu’ils allaient arriver d’une minute à l’autre.

Freddy Katan (s’approchant de Samantha) : Je vois que tu essayes de gagner du temps. C’est peine perdue. Tes collègues ne m’ont pas eu.
Samantha (agressive) : Qu’est-ce que vous en savez ?!
Freddy Katan (s’approchant de Samantha) : Ils ont mon frère et ils vont essayer de le faire parler pour qu’il leur dise où je suis.
Samantha (agressive) : Et alors ?! D’autres agents doivent s’occuper de retrouver votre trace !
Freddy Katan (s’approchant de Samantha) : Je connais trop bien les techniques du FBI. N’oubliez pas que j’ai eu à faire avec votre section.
Samantha (agressive) : Alors quoi ?! Cela veut dire que vous connaissez mieux que personne le système du FBI ? Mieux qu’un agent lui-même ? C’est ça ?! Hein ?!
Freddy Katan (s’approchant de Samantha) : Tu apprends vite.
Samantha (agressive) : J’apprends surtout que vous êtes la pire ordure que j’ai jamais rencontrée !
Freddy Katan (s’approchant de Samantha, sortant le revolver) : Si c’est ce que tu penses.
Samantha (faisant un pas en arrière) : N’approchez plus !
Freddy Katan (braquant le revolver sur Samantha) : Et qu’est-ce que tu vas faire ?! Me tirer dessus ?! C’est ton revolver que j’ai dans les mains ! Et personne ne viendra te chercher avant que u te sois vidée de ton sang !

Freddy se faisait de plus en plus menaçant : il n’était maintenant plus qu’à quelques pas de la jeune femme et il était près à tirer. « C’est le moment de jouer le tout pour le tout ! » pensa Samantha. Elle baissa la tête et fit mine de se rendre. Freddy tomba dans le panneau : il relâcha son attention. Elle rassembla toutes ses forces.

Samantha (bas, relevant la tête) : C’est toi qui est foutu.

La jeune femme agrippa le revolver et le pointa en l’air. Ils luttèrent quelques minutes. Au bout d’un moment, Samantha commença à perdre l’équilibre : ses forces commençaient à s’affaiblir. Elle cria du plus fort qu’elle pouvait, espérant que quelqu’un pourrait l’entendre. Freddy en profita pour lui arracher des mains le pistolet. La jeune femme recula de quelques mètres et vacilla. Freddy pointa à nouveau le revolver sur Samantha, qui se tenait le ventre pour essayer de tenir debout.

Freddy Katan : Alors ? Tu fais moins la maline maintenant hein ?
Samantha (agressive) : Espèce de connard.

Elle tenta de mettre droite. Freddy appuya sur la détente. Le coup de feu résonna dans le désert.

Bureau du FBI
Jack claqua la porte de son bureau : mais comment Danny et Martin avaient-ils fait pour le rater ?!

ah non tu vas pas t'arreter la ! La suite !

ouai , la suite !

j'ai rattrapé tout mon retard et ta fic est géante !!!! allez la suite..comment va danny et samantha la pauvre ????

quelle ambiance

Ah ah ! ^^ Humph... Je peux dire que Danny va bien c'estjuste son épaule gauche qui a pris ^^ (je suis pas sadique à ce point) et en ce qui concerne Sam... Je dis rien parce que si je dis enfin bref ^^
Merki ^^

Comment ca tu dis rien si si tu me mets la suite ! non mais ! Sale gosse !

Mais attendez !!!! Je suis en train de la taper !!!

ah ça c'est bien !

Je suis une gentille fifille !!!

Et comme si cela ne suffisait pas, Danny était parti à Saint-Andrews pour qu’on lui fasse de examens ! Comme si ils avaient besoin de ça maintenant ! Le temps était contre eux et cela ne les arrangeait pas. Jack s’assit dans son fauteuil et tenta vainement de se calmer... Pendant ce temps, Elena et Vivian essayaient de faire parler Ray. Mais ce dernier ne desserrait pas les dents... Les jeunes femmes commençaient à vraiment baisser les bras. Une idée traversa l’esprit de Martin, qui observait la scène de dehors. Il sortit son téléphone de sa poche et composa le numéro d’Elena. La jeune femme décrocha avec exaspération.

Elena : Delgado ?
Martin : Elena c’est Martin. Je suis derrière la vitre et j’ai peut-être une idée pour le faire parler. Et au pire si ça ne marche pas, j’ai un plan de secours.
Elena : Tu vas nous sauver ! J’arrive !

Elle raccrocha, un sourire aux lèvres : elle avait hâte de connaître cette idée ! La jeune femme sortit de la pièce. Vivian la regarda, intriguée, puis refocalisa son attention sur le « mur » qu’était Ray en n’ouvrant pas la bouche. Elena revint dans la pièce quelques minutes après. Elle s’installa à sa place. Elle n’ouvrit pas la bouche. Vivian put réprimer un sourire lorsque’elle comprit la jeu de sa collègue. Le silence pesa dans la pièce pendant plus de dix minutes : Ray regardait la table qui le séparait des deux agents, comme s’il était « fasciné » par les traces qui se dessinaient dessus. Le téléphone de la salle d’interrogatoire sonna. Vivian se leva pour aller décrocher. Elle jeta un coup d’oeil à Elena puis à Ray : sa collègue le fixait avec un regard méprisant tandis que lui observait toujours la table.

Vivian : Oui ?
Martin : Vivian, c’est Martin. Bon, tu as compris ce qu’Elena faisait ?
Vivian : Oui.
Martin : Bon, apparemment ça marche pas.
Vivian : Tu es très observateur.
Martin : C’est pas le moment de jouer à ça. Bon, tu vas retourner à ta place et donner un coup de coude à Elena. Elle comprendra ce que ça veut dire.
Vivian : Je peux savoir ce que c’est ?
Martin : Elle va te demander de sortir. Tu fais ce qu’elle te demande et ensuite tu viens à côté de moi derrière la vitre. Ensuite on a qu’à regarder ce qu’il se passe.
Vivian : D’accord.

Vivian raccrocha le téléphone et regagna sa chaise. Elle fit ce que Martin lui avait dit : elle donna un léger coup de coude dans le bras d’Elena. Celle-ci réagit au quart de tour.

Elena : Bon... Vu qu’il ne veut rien nous dire, on va prendre nos aises.
Vivian : Café ?
Elena : Non, soda.
Vivian : Ok. Et... (désignant Ray du regard) et lui ?
Elena : Il aura quelque chose quand il aura daigné nous parler.

La jeune femme fit un clin d’oeil à sa collègue. Vivian sortit de la pièce. Elle rejoignit Martin derrière la vitre. Elena fixait encore le « mur ». D’un coup, elle se leva, le faisant enfin redresser la tête. Elle lui jeta un regard noir et passa du même côté que lui.

Elena : Bon, est-ce que tu es décidé à ouvrir la bouche, ne serait-ce que pour dire oui ou non ?

L’homme ne broncha pas.

Elena (rejoignant sa place) : Bon très bien. Si tu insistes, je vais y aller à la manière forte...

Elena resta debout après qu’elle aie réfléchi pendant qu’elle marchait et déposa son pistolet sur la table dans un grand fracas.

Elena : Et maintenant ? Tu ne dis toujours rien ?

Grand silence. La jeune femme empoigna son pistolet et commença de jouer avec.

Elena : Tu sais, si tu continues de la fermer, je pourrais très bien mettre une balle dans ta tête d’abruti. Mes collègues te le confirmeront. Enfin, tu seras à la morgue quand ils diront : elle l’avait dit qu’elle le ferait. Et puis, que tu la fermes ou que tu l’ouvres, de toute façon, on retrouvera ton frère. Et tu sais quoi ? Tu écoperas de la même peine que lui si tu continues de te taire. Alors que si tu parles, je pourrais peut-être marchander avec le procureur. Mais enfin, c’est toi qui vois.

Elena continuait de jouer avec son revolver. Elle se rapprocha de Ray et s’arrêta.

Elena : Ou alors... Ou alors je pouurais te la mettre... Humph... Maintenant dans la tête puisque je commence à perdre patience. Ca serait une bonne façon de te montrer que mes nerfs lâchent tu ne crois pas ?

Ray lui lança un regard interrogateur.

Elena (commençant de se faire menaçante) : Et oui mon vieux. Je vais le faire. Et je ne vais pas hésiter à appuyer sur la détente, c’est moi qui te le dis. La balle est dans ton camp. Je vais compter jusqu’à dix et si j’arrive à dix, tu es cuit. Je suis bien clair ?

Son interlocuteur se contenta de baisser la tête.

Elena (serrant de plus en plus fort son pistolet) : Très bien... Un... Deux... Trois... Quatre... Cinq... Six... Sept... Huit, tu te décides ? Neuf, c‘est bientôt trop tard... Dix...

Elle leva le canon de son pistolet et le colla sur la tempe de Ray. De dehors, Vivian s’affolait.

Vivian (affolée) : Non mais elle va pas le faire ! C’es pas vrai ! Et c’est toi qui lui a dit de faire ça ?! Tu es complètement inconscient Martin !
Martin (calmement) : Mais non ! J’ai demandé d’abord à Jack.
Vivian (affolée) : C’est pas mieux !
Martin (calmement) : Tu crois sincèrement que son revolver est chargé ?
Vivian : Tant que j’aurai pas vu la charge oui !

Martin soupira. Il la sortit de sa poche.

Martin : Tu croyais vraiment que Jack l’aurai autorisée à rentrer avec son pistolet chargé dans ce type d’interrogatoire.
Vivian : Si ça le concerne directement comme maintenant, il en aurait été capable.
Martin : Mais il ne l’a pas fait. Alors relax.

Martin esquissa un sourire et se retourna vers la vitre.

Elena (de derrière la vitre, s’apprêtant à appuyer sur la détente) : Une dernière volonté ?
Ray (affolé) : Ca va ca va ! Tirez pas ! C’est bon !

Elena pressa la détente, histoire de rire un peu.

Ray (hurlant, entendant le clique) : Non !

Elena sorit triomphalement.

Elena (souriante) : Tu es officiellement mort.
Ray (se calmant) : Et ça vous amuse de faire ça ?!
Elena (regagnant sa place) : Il faut bien qu’on rigole un peu dans notre métier.

Super !
Vivement la suiite !

trop bien !!! la suite !!

t'aurais pas été inspirée par l'épisode de NCIS dans le dernier épisode de la saison 3 quand ZIva interroge le capitaine du bateau toi ?


C'est super !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! La suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Moi ? Mais pas du tout...

oui oui c'est ca bien sur ! pas grave on va dire que j'ai rien dit

(au fait j'ai mis deux suite sur ma fic de Les Experts : Las Vegas; et vouis vous avez bien lu : 2 suite y va neigé ! lol ! )

elle est génial ta fic ! la suite !

La jeune femme se réinstalla dans son fauteuil.

Elena : Bon, puisque tu t’étais décidé à parler, je t’écoute. Où est ton frère ?
Ray : Dans le Connecticut.
Elena : Ca on le sait déjà. Où dans le Connecticut ? Précise.
Ray : Mais... Je sais pas !
Elena : Bien sûr, tu ne sais pas... (se levant) Tu vas le rejoindre là-bas mùais tu ne sais pas où tu vas ! Continue de me prendre pour une abrutie et tu peux être sûr que je t’envoie en taule pour entrave à la justice. Je me suis bien fait comprendre ?!
Ray : Oui.
Elena : Alors, où est-il ?
Ray : Je vous l’ai dit, je n’en sais rien.
Elena : Ecoute, arrête de jouer à ce jeu là. On retrouvera un jour ton frère et il ira en taule et cette fois jusqu‘à la fin de ses jours. Alors, soi tu nous aides et tu n’y vas pas, ce qui est plutôt bien pour toi, tu pourras refaire ta vie. Soi tu aides ton frère et dans ce cas là, tu bénéficieras de la même chose que lui.
Ray : Franchement avec ce que vous me dites, j’aimerai vous aider pour ne pas finir en taule mais je ne peux pas.
Elena : Parce qu’il menace de te tuer ?
Ray : Parce que je ne sais pas.
Elena : Alors comment se fait-il que tu étais avec lui.

Ray soupira.

FLASHBACK
Ray venait de s’enfuir de son appartement. Il sortit son téléphone de sa poche et composa le numéro de son frère.

Ray (au téléphone) : Freddy ? C’est moi... Ouais y’a le FBI qui s’est ramené chez moi... Non je... D’accord je t’attends.
FIN DU FLASHBACK

Elena : Et il est venu te chercher en voiture ?
Ray : Oui.
Elena : Tu lui as demandé où vous alliez ?
Ray : Oui.
Elena : Et qu’est-ce qu’il t’a répondu ?
Ray : Qu’on allait dans le Connecticut. Je lui ai demandé où précisément mais il ne m’a pas répondu.
Elena : D’accord.

La jeune femme récupéra son pistolet puis se dirigea vers la porte.

Ray (se levant) : Hey, je vous ai aidée, maintenant qu’est-ce que je fais ?
Elena : D’une tu restes assis. Et de deux on va peut-être te faire passer au détecteur de mensonges après concertation avec mes collègues.
Ray : Pourquoi ça ?
Elena : Je ne suis pas personnellement convaincue par ton discours.
Ray : Ecoutez, je vous jure que c’est ce qu’il s’est passé !
Elena : Je vais essayer de te croire. J’ai bien dit essayer.

Sur ce, elle ouvrit la porte et rejoignit ses collègues.

Elena : Bon... Vous en pensez quoi ?
Martin : Personnellement je ne le crois pas, tout simplement parce que Freddy est un malade. Il essaie sûrement de se protéger.
Vivian : Moi je le crois.
Elena : Je ne le crois pas entièrement mais je sais pas... Il a l’air tellement sincère. Il faudrait qu’on regarde ses antécédents judiciaires si ils existent pour savoir si on peut lui faire confiance.
Vivian : Je suis du même avis.
Martin : Et si il dit qu’il ne sait pas alors qu’il sait et qu’il n’a pas d’antécédents, on fait quoi ?
Elena : Je pense qu’on le ferait passer au détecteur.
Vivian : C’est la meilleure solution.
Elena : On peut pas demander si on peut le faire passer tout de suite ?
Vivian : Il faut des preuves.
Elena : On en a, il a échapper à Danny et Jack et il était avec Freddy au parc.
Martin : Elles ne seront pas suffisantes. Si il demande un avocat, il plaidera qu’il ne savait pas.
Elena : Et en plus, on a l’hypothèse que Freddy l’a menacé de mort si il le dénonçait.
Martin : Si il ne nous le dit pas, ce ne sera toujours qu’une simple hypothèse. Et je doute que tous les juges nous l’accorderaient, même si on a plaidoirie géniale.

Les agents restèrent silencieux quelques instants : ils étaient piégés et il fallait qu’ils réussissent à faire parler Ray de ce qui s’était vraiment passé.

Elena : Et si je lui demandai si il voulait un avocat.

Vivian et Martin lui jetèrent un regard interrogateur.

Elena : On serait fixés. Si il en veut un, on sait qu’il a menti. Si il n’en veut pas, on en déduit qu’il n’a rien fait et dans ce cas qu’il est menacé de mort par son frère. Et pour qu’on puisse avancer, on lui propose une protection vingt-quatre heures sur vingt-quatre jusqu’à ce que Freddy soit en cage.
Martin : On peut faire ça.
Elena : Eh ben j’y vais !

La jeune femme retourna près de la porte de la salle d’interrogatoire. Elle croisa les doigts et rentra dans la pièce.

Ray (se levant) : Alors ? Je...
Elena : Est-ce que tu veux un avocat ?
Ray (surpris) : Quoi ? Vous avez des preuves contre moi ?
Elena : C’est moi qui pose les questions. Alors je répète, est-ce que tu veux un avocat ?
Ray : Non ! J’ai rien fait, je vous ai dit !
Elena (souriante) : Ok. Bien, alors, tu sais si ton frère te menace de mort, je peux te faire surveiller vingt-quatre heures sur vignt-quatre si tu nous dit quelque chose et...
Ray : Je vous jure que je ne sais rien !
Elena (hochant la tête) : Très bien.

Sur ce, elle ressortit de la pièce.

comme toujours : La suite !!!!!

Merki !!

LAAAA SUUUIIITTTEEE

Quelque part dans le Connecticut
Hanna disparue depuis vignt-trois heures, Samantha disparue depuis dix-huit heures, Maria et Kate disparues depuis dix-sept heures
Samantha se sentit tomber comme une masse sur le sol. Elle gémit de douleur pendant qu’on claquait la porte. La jeune femme leva tout doucement la tête et essaya de cligner des yeux. Elle se redressa un peu. Une horrible douleur se fit sentir dans son ventre. Elle cria pendant quelques secondes. Puis elle respira en tremblant : qu’est-ce qu’il pouvait faire froid dans cet endroit !

FLASHBACK
Elle était retenue dans cette librairie depuis quelques heures mais cela paraissait aux yeux de Jack une éternité. Peut-être à cause de la liaison qu’ils avaient eue, quelques mois auparavant et qui était dans leurs deux esprits encore si présente. Ils n’arrivaient pas à l’oublier : comment auraient-ils pu le faire en sachant qu‘ils se voyaient tous les jours et qu’à chaque fois qu‘ils se croisaient, ils éprouvaient le besoin de se parler, de se toucher... Jack cessa de penser à cela et se reconcentra sur ce qui l’avait envoyé devant les portes de la librairie. Ce type, celui qui avait tout déclenché, venait de lui dire que Samantha allait mourir s’il ne lui venait pas en aide immédiatement. Et maintenant, il n’était plus qu’à quelques mètres du bâtiment. Jack prit son courage à deux mains.

Jack (marchant vers la librairie) : Barry ! Barry Mashburn ! Barry ! Venez à la porte, je veux vous parler ! Barry ! Venez à la porte, je veux vous parler ! Allez Barry ! Ouvrez la porte !

Barry Mashburn se leva et demanda à un de ses otages de venir avec lui vers la porte. Ils s’en approchèrent. Mashburn écarta deux pans du rideau. Jack l’aperçut.

Jack : Ouvrez la porte ! Je veux vous parler.
Barry Mashburn (après avoir ouvert la porte) : Qui êtes vous ?
Jack (montrant son badge) : Je suis le gars du téléphone, Jack Malone FBI.
Barry Mashburn : Qu’est ce que vous voulez ?
Jack : Je veux entrer.
Barry Mashburn : Pas question !
Jack (quittant sa veste, puis sa cravate, soulevant sa chemise et levant les bras au ciel) : Si si ! Laissez-moi entrer ! Regardez ! Je n’ai rien du tout, d’accord ? Rien ! Rien ! Rien du tout, pas d’arme. J’ai pas de micro. Rien ! Regardez, je n’ai rien !
Barry Mashburn : Vous voulez quoi ?
Jack (les mains en l’air) : Je veux Samantha.
FIN DU FLASHBACK

Et quelques minutes après, il l’avait portée dehors. Il lui avait sauvé la vie. Samantha se demanda pourquoi ce souvenir revenait la hanter. Mais, alors qu’elle voulait se redresser, elle poussa sa main de son ventre et découvrit avec horreur la blessure par balle qu’elle cachait. Le sang coulait, coulait... Comme dans cette librairie... Une voix l’alarma derrière elle.

Maria : Vous êtes encore là ?
Samantha (d’une voix tremblante) : Qu’est-ce que ça peut vous faire ?
Maria : Il faut qu’on s’entraide si on veut sortir d’ici vivantes.
Samantha (d’une voix tremblante, criant) : Et c’est vous qui me dites ça ?! Vous osez me dire ça alors que tout à l’heure c’est moi qui vous le disait ! Vous vous foutez de moi ?!
Maria : Arrêtez de crier, il va revenir sinon !
Samantha : Mais j’en ai rien à faire qu’il revienne ! Ce que je n’admets pas, c’est que vous répétiez ce que je vous ai dit tout à l’heure pour me faire la morale !

Maria n’osa pas répondre. Samantha, elle, continuait.

Samantha : Je suis là depuis plus longtemps que vous, j’ai pris les coups à votre place, je me suis fait tirer dessus pour essayer de vous sauver et vous me dites qu’il faut que je me calme ?!
Maria (hésitante) : Ecoutez, je m’excuse. C’est vrai, c’est stupide.
Samantha : En effet, c’est vraiment stupide !

Maria baissa la tête.

Maria : Je pense que... nous devrions faire une trève, le temps qu’on sorte d’ici.
Samantha : Vous répétez encore ce que je vous ai dit tout à l’heure.
Maria : Je sais, mais là... C’est vraiment urgent. Vous savez pertinemment que je ne vous aime pas...
Samantha : Waouh, quel scoop ! Je n’étais pas au courant depuis tout ce temps. Vous me prennez vraiment pour une abrutie ?!
Maria : Mais je ne souhaite pas votre mort pour autant. Vous avez peut-être su rendre Jack heureux et, même si il m’a trompée avec vous, je vous en suis reconnaissante. Vraiment.

Samantha ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit : Maria venait-elle de dire qu’elle la « remerciait » d’avoir rendu Jack heureux ?

Maria : Vous m’entendez, Samantha ?
Samantha (hésitante) : Oui je... Merci. Mais je voudrais vous dire que je suis désolée encore pour le mal que j’ai causé à votre famille.
Maria : Il y a trois ans, j’avais très mal réagi. Mais c’était encore trop frais dans ma tête. Maintenant, avec du recul, je pense que je peux vous pardonner. Je m’excuse pour tout à l’heure. Mais, ne pensez pas que...

Samantha pensa que ces excuses n’étaient pas sincères. Pourtant, elle se força à y croire.

Samantha : J’ai saisi, Maria.
Maria (après un silence) : Je pense que de vous et moi, vous êtes la seule à pouvoir vous échapper et aller chercher des secours.
Samantha : Mais, je n’arriverai peut-être jamais.
Maria : Je sais que vous pouvez le faire. Vous êtes forte Samantha.

Les deux femmes se regardèrent en silence. La poignée de la porte se mit à bouger. Freddy rentra dans la pièce et claqua la porte derrière lui. Il s’approcha de Samantha.

Freddy Katan (faussement inquiet) : Ca va aller maintenant ?
Samantha : Qu’est-ce que ça peut bien vous faire ?
Freddy Katan : Je m’en voudrais si une de mes garanties me lâchait à cause de moi.
Samantha : Au contraire, vous seriez heureux !
Freddy Katan : Et pourquoi je ferais ça ?
Samantha : Comme ça vous feriez souffrir Jack encore plus que ce que vous ne le faites déjà, espèce d’ordure !

Clac. Encore une fois la main de Freddy était partie s’écraser sur la joue de Samantha. Maria regardait Samantha essayer de faire face à l’homme.

Freddy Katan : Ca t’a suffi ?
Samantha : Enfoiré.
Freddy Katan : On dirait que non.

Clac. Encore une. Maria ne fit ni une ni deux : elle se leva d’un coup et envoya Freddy valser dans le mur. Elle ouvrit des yeux ronds : mais qu’est-ce qu’elle avait fait ?!

Freddy Katan (se redressant) : D’accord, vous voulez jouer à ça...

L’homme s’approcha de Maria. Il l’attrapa par le bras.

Maria (se débattant) : Lâchez-moi ! Mais lâchez-moi !
Samantha : Maria, vous...
Freddy Katan (donnant un violent coup de pied à Samantha, criant) : La ferme toi !

Samantha se recroquevilla sur elle-même.

Maria (à Samantha) : Je vous en prie...

La porte se referma avec fracas sur Maria et Freddy. Samantha, toujours repliée sur elle-même, laissa quelques sanglots s’échapper des ses yeux bruns boursouflés par les coups.

Super !!
Génial !
Vivement la suite !

pauvre sam !
sinon la suite !